Heureusement, nous autres, juillettistes et aoûtiens, demeurant à domicile, ne serons pas condamnés à sillonner sans fin la route des vins. À déguster nos cornets trois boules à l’ombre des innombrables églises de grès rose, nous dévissant le cou pour tenter d’apercevoir la statue gothique la plus haute de l’extraordinaire façade. À retirer nos lunettes de soleil pour profiter correctement des expos temporaires et permanentes des plus de trente musées alsaciens. Non, nous ne serons pas condamnés à promener nos panamas ou nos bobs de kiosques en jardins, de parcs en petits bois, de montagnes en villages remplis de colombages et de géraniums. Oui, nos maillots de bain connaîtront d’autres horizons que le petit ou le grand bassin d’une piscine carrelée.
Un ban pour le sable alsacien !
L’Alsace a beau être la région de France la plus éloignée de la mer (pour Ostende, il faut compter 550 kilomètres, quand même…), on ne va pas pour autant enterrer notre petit seau et notre pelle. Car du nord au sud, il n’existe pas moins d’une quinzaine d’endroits où poser sa serviette et faire sauter le bouchon de son tube de crème solaire !
Si la plage des Mouettes (à Lauterbourg) emporte la palme du nom le plus glamour, partout nous pourrons faire trempette et/ou disputer une partie de beach-volley et/ou nous livrer à la plongée sous-marine et/ou nous galber le mollet à pédalo ou le biceps à la planche à voile… Alors, un petit coup de plumeau sur le parasol et… en route ! Dites, plutôt que de simples pâtés, on ne se ferait pas un vrai concours de châteaux de sable ?
(En bonus : une liste alphabétique non exhaustive des lieux où trouver de vraies plages alsaciennes : Beinheim, Benfeld, Bischheim, Brumath, Colmar-Houssen, Fleckenstein, Illkirch, Keskastel, La Bresse, Lauterbourg, Reiningue, Reischtett, Seltz, Soultzeren et Wittisheim).
