Vogue a du souci à se faire, ou peut-être un nouveau profil à recruter ! Que personne ne s’étonne, en se promenant à Rosheim et environs, de tomber nez à nez avec une jeune femme apprêtée au beau milieu de la forêt, vous reconnaîtrez sans aucun doute cette grande brune en t-shirt, jean et baskets, il s’agit de Caroline, dont les idées pourraient figurer sur des couvertures de magazine. Depuis presque 15 ans, elle est passionnée de photographie, tellement, qu’elle en a fait son métier. Mariages, portraits de familles, séances en entreprise, Caroline est sur tous les fronts, mais sur son temps libre elle se lance dans des projets plus particuliers : « Je réunis mes idées, des inspirations piochées un petit peu partout, j’achète sur Vinted une tonne de vêtements qui correspondent à ce que je souhaite réaliser et j’en fais une planche de tendances ». Le stylisme, le modèle, le maquillage et les accessoires, le lieu qu’elle choisit, rien n’est laissé au hasard. Cette fibre artistique qui lui est si particulière, elle a souhaité la partager dans un atelier organisé fin septembre.
La DA de Caroline
C’est, accompagnée de son amie maquilleuse Maurane Dolat et de trois modèles aux profils très différents avec lesquelles elle travaille régulièrement sur ses projets perso, Agathe, Marie-Hélène et Bibata Rue, que Caroline a lancé les inscriptions pour une journée de folies. Au programme, trois décors le matin et trois l’après-midi, avec à chaque fois une ambiance totalement différente. Les participants pouvaient passer librement d’une scénographie à une autre. Sur la première, un modèle en robe mousseline prenait la pose sur une échelle décorée de lierre, pendant que la seconde, coiffée de fleurs, investissait un canapé rétro dépêché sur place pour l’occasion. La dernière était installée (trônait ?) dans la voiture de collection de la photographe. « L’objectif de cet atelier était vraiment de partager les éléments de mon univers, chaque participant était libre dans son interprétation et c’est ça qui est intéressant, un même décor peut être réinterprété de tellement de façons. À la fin du stage, plusieurs inscrits ont d’ailleurs réalisé que bon nombre d’objets de leur quotidien pouvaient être exploités pour créer à leur tour un univers propre à leur imaginaire, quitte à aller récupérer le vieux canapé des grands-parents ! ».
