TV Erstein a vu le jour sous l’impulsion de la ville qui souhaitait disposer de son canal local : « À l’époque de sa création, il y avait même un canal spécifique, accessible sur les postes de télévision pour les habitants du secteur », se souvient Pierre Hieber, passionné de photo et de vidéo, membre de l’association depuis une quinzaine d’années et président depuis 2021.
À travers les années, tout a évolué, autant techniquement que financièrement : « Le matériel étant vieillissant, l’association a pris le virage du numérique ». Depuis trois ans, TV Erstein poste ses reportages sur YouTube : « C’est un bon outil pour héberger nos données ». Ainsi, la dizaine de bénévoles passionnés traite l’actualité sportive, culturelle et communale, comme des festivals, des travaux ou encore des ouvertures de commerce :
« Nous puisons notre inspiration via les journaux, le numérique, mais aussi le bouche-à-oreille ».
Une véritable rédaction
Chaque lundi soir, les bénévoles se regroupent dans leurs locaux, rue de la Pente. Ensemble, ils y tiennent un comité de rédaction afin de décider des reportages de la semaine et de comment le travail sera réparti : « Chacun a ses spécialités, comme le montage ou le tournage, et certains sont plus à l’aise avec les dernières technologies ». La plupart du temps, ils travaillent en binôme et postent deux reportages par semaine : « L’année dernière, nous en avons réalisé plus de 70 », indique fièrement le président.
Subventionnée par la mairie, l’association dispose de plusieurs caméras, de GoPro, de deux drones, de quatre bancs de montage et d’un serveur de stockage. Prochainement, des reportages sur le Grand théâtre éphémère, sur le camping municipal, sur le changement de président des jardins ouvriers, mais aussi sur les olympiades des écoles, seront postés sur YouTube. Le canal local cherche à attirer des jeunes : « Nous dispensons la formation aux intéressés. Il est aussi possible de réaliser un stage dans notre structure. L’idée est d’attirer des regards nouveaux, d’avoir des idées nouvelles, et d’évoluer », conclut le président.
L’info en plus
Depuis six mois, les bénévoles numérisent tous leurs anciens reportages. Avec le temps, les cassettes se détériorent. L’idée est de garder une trace des débuts et de les archiver.
