Vous avez énormément d’activités : auteure, peintre, compositrice, pour ne citer que ça. Alors, comment vous présentez ?
Markila : C’est un exercice difficile ça (rire). Je dirais que je suis une artiste qui essaie, en montant sur scène, de propager l’ouverture des consciences en restant toujours positive. Je suis de nature enjouée, je pense que, quand on fait la somme de tout ce qui ne va pas, on s’enfonce. Mais si on fait la somme de tout ce qu’on peut faire, et qu’on le met en œuvre, on peut réaliser des choses merveilleuses. Petite, j’étais multipotentielle, mais je n’en avais pas conscience. La création fait partie de moi, je ne peux pas vivre sans.
Un mot sur votre concert à l’ED&N de Sausheim ?
Ça fait des années que quelque chose me plaît beaucoup dans la musique et les textes de France Gall et Michel Berger. Ce sont des textes qui parlent d’humanité et d’amour, qui sont encore très actuels. J’ai toujours été touchée quand je chantais ces chansons-là, je ne sais pas comment l’expliquer. J’avais en tête depuis des années de créer un projet. Un jour, j’ai rencontré Grégory Ott, le directeur musical du projet. Cela s’est fait sur la chanson Quelques mots d’amour. Il s’est passé un truc. On s’est regardé, et on s’est dit que la magie opérait. L’ED&N nous a fait confiance.
Je dirais que
je suis une artiste qui essaie, en montant sur scène, de propager l’ouverture des consciences en restant toujours positive.
Berger/Gall, c’est un monument !
Oui. Toute la difficulté avec leurs chansons, c’est d’arriver à une forme de simplicité. Contrairement à ce qu’on peut croire, donner l’impression que c’est facile, c’est ce qu’il y a de plus difficile. Techniquement, c’est compliqué à chanter. Michel Berger, dans les structures de ses morceaux, c’est un filou. Donc ça a demandé beaucoup d’efforts.
En parlant de votre façon de penser, que cherchez-vous à transmettre avec votre musique ?
De l’humanité. De l’amour, de la simplicité et du partage. Ne pas oublier la planète à laquelle on appartient, et que le monde est beau.
Propos recueillis et rédigés par Grégoire Levy