Anaïs a commencé à chanter à 3 ans et n’a plus jamais arrêté. Benjamin, de son côté, s’est d’abord lancé « à contre-cœur » dans l’apprentissage de la guitare dès l’âge de 7 ans. À l’adolescence, l’instrument prenait tout son temps, il n’arrivait plus à le lâcher. Une passion était née. En 2010, les deux futurs tourtereaux, qui ne se connaissaient pas, ont eu la même idée en même temps : s’inscrire au casting de La Nouvelle Star : « Nous étions plus dans la compétition que dans la séduction », confie Benjamin. « Lors des castings, nous avons trouvé chez l’autre une espèce de soutien réciproque. Anaïs n’a pas été retenue pour les primes. De mon côté, j’ai participé à quelques émissions en direct. Nous n’avons pas gagné, mais nous nous sommes rencontrés, et c’est le plus important », ajoute-t-il. Le couple s’est formé, les années sont passées, les projets musicaux se sont enchaînés, jusqu’à l’arrivée du covid : « Nous vivions depuis trois ans à Paris pour mon travail »,
raconte Anaïs. « Le hasard a fait que nous avons pu revenir dans notre région, aux côtés de nos familles, quelques jours avant le premier confinement », complète-t-elle.
Un confinement créatif
Après une semaine à la maison, Benjamin a repris contact avec Loïc, un ami musicien strasbourgeois : « Il m’a fait parvenir des textes. Le premier que j’ai lu m’a bluffé, ça a été un électrochoc. J’ai dû écrire le reste de la chanson en un quart d’heure. Je me suis retrouvé à la chantonner, Anaïs m’a entendu et m’a tout de suite fait comprendre que je tenais quelque chose ». À la suite de cet événement, le couple est devenu groupe, Parcœur est né : « Le processus créatif a duré près de trois ans ».
Pour la création musicale, le duo s’est tourné vers l’arrangeur parisien Grégoire Theveny, et vers le Studio Nac de Romain Muller pour l’enregistrement : « L’ère de je, notre premier album, est très intime. Nous racontons notre vie, notre vécu. Nous avions à cœur de faire preuve de légèreté ».
En plus de ce premier opus, Parcœur a aussi sorti un clip pour la musique de Voisin, produit par Tolmi Productions : « Dès que nous laissons les gens s’approprier notre univers, ça donne de belles choses. Encore une fois, nous l’avons vérifié », conclut Benjamin.