dimanche 5 mai 2024
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Erstein – Un petit coin de paradis à Canop’Terre

Créée fin 2015 sur l’initiative d’Olivier Lavaud accompagné par Bernard Pierré, l’association Canop’Terre a pour objectif de transmettre les valeurs de l’agroécologie et de former à ses techniques. Visite !

C’est sur une cinquantaine d’ares de terrain communal que les bénévoles s’activent de bon matin à récolter les derniers fruits pour leur petit marché permanent. Bernard Pierré, cofondateur de Canop’Terre, sort d’une serre, un couvre-chef de paille vissé sur la tête et un panier débordant de salades tout juste cueillies.

Bernard Pierré et un bénévole préparent le sentier pieds nus avant l’arrivée des enfants… LDA

Lui était ingénieur et Olivier imprimeur dans leur vie d’avant, jusqu’à ce qu’Olivier se forme à l’agroécologie en Ardèche et, comme il n’y avait pas vraiment d’équivalent dans le Grand Est, ils ont décidé de le créer. « Nous sommes devenus deux bifurqueurs au parcours atypique et nous accueillons de plus en plus de gens dans des questionnements profonds comme nous », explique l’homme au chapeau.

Le terrain – installé juste à côté du lycée agricole – n’est pas relié à l’eau ou l’électricité, tout fonctionne à la récup’ et au solaire. « Il y a 10 ans, c’était un champ de maïs comme ce qu’il y a derrière la haie, d’ailleurs elle a été plantée par Haies Vives d’Alsace, c’était leur premier chantier », précise Bernard.

Une diversité sans limite

L’espace pédagogique accueille des groupes de tous âges pour partager leurs techniques de maraîchage. « Le parc est organisé en petites zones fonctionnelles afin de donner à voir le maximum de diversité à la fois. Il y a des micro-milieux pour les enfants comme ici avec des aires de découverte sensorielle et sentier pieds nus. Plus loin des plantes médicinales, une mare, des lignes maraîchères plus traditionnelles même si on respecte les principes de la permaculture, des forêts jardinées, des cultures en serre… ».

Aperçu du champ. LDA

La diversité des plantations se remarque sur les étals du marché, « rien que pour les tomates nous avons 50 variétés, en revanche on choisit ce qu’on plante, mais pas forcément ce qui veut bien pousser », lance Bernard tout sourire.

Après avoir sauvé une sauterelle de la noyade, il est déjà temps de laisser les bénévoles retourner à leur terre. D’autant qu’un groupe d’enfants survoltés à l’idée de pouvoir venir jouer entre grenouilles et libellules vient de débarquer, plus qu’à filer !

L’info en plus

L’agroécologie est un ensemble de méthodes de production agricole respectueuses de l’environnement qui tient compte des équilibres de la nature.

Lucie d’Agosto Dalibot

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