Pour Sophie, tout a commencé par la découverte du yoga du rire lors d’un enterrement de vie de jeune fille. Ce déclic l’a poussée à se former à la rigologie en 2012, à l’École internationale du rire et du bonheur, en parallèle de son emploi en tant que chargée de clientèle : « Ces sept jours de formation m’ont bousculé et m’ont permis d’en apprendre beaucoup », remarque la rigologue ! Une fois formée, Sophie a fondé sa société, appelée Déclencheur de bonheur. En 2014, une autre découverte, celle des bols tibétains, l’a poussée à les intégrer dans sa thérapie. Ainsi, en 2017, Sophie a décidé de quitter son emploi et de se consacrer à 100 % à cette nouvelle activité de bien-être.
La psychologie du rire
Les séances peuvent prendre deux formes. Il y a les ateliers, qui peuvent durer entre trente minutes et deux heures et qui peuvent accueillir de 6 à 100 participants, mais aussi les conférences, d’une à deux heures, ouverte à partir d’une vingtaine de participants. Ces deux possibilités peuvent se tenir en présentiel ou en visio.
Un atelier est rythmé par de la méditation du rire, des exercices de respiration consciente, de la sophrologie ludique, des jeux, du yoga du rire et même de la psychologie positive : « Rire est à la portée de chacun. Durant ces séances, il y a des sourires, des rires timides, des éclats de rire et des fous rires. L’essentiel est que chacun se reconnecte au rire, que le stress ou les émotions intenses lui ont peut-être fait perdre ». Adepte des bols tibétains, des gongs et même des tambours, Sophie peut aisément les intégrer dans ses séances. Ces dernières se terminent toujours avec des temps de relaxation. Ces moments privilégiés peuvent avoir plusieurs bienfaits, en fonction des situations personnelles de chacun.
Les séances peuvent simplement servir à rester joyeux malgré les événements qui plombent le moral, mais aussi d’anti-stress après la maladie ou encore d’alternative aux méthodes traditionnelles pour sortir d’un deuil. Sophie intervient auprès des particuliers, mais aussi en MJC, dans des écoles, des centres socio-culturels, des médiathèques et même des EHPAD : « Chaque rencontre me nourrit, me fait grandir et me donne la foi en ce que je fais et ce en quoi je crois », conclut la rigologue.