La Bulle Rose, qui a élu domicile au sein de la maison de l’association Autour de la Bulle à Obernai, se matérialise comme un réseau de prise en charge pluridisciplinaire des soins de support autour des cancers du sein.
« Dans un cadre neutre, cosy et dans un esprit de sororité, nous accueillons des femmes malades sous un même toit, pour leur offrir des soins complémentaires, tout en leur évitant des trajets fatigants », explique Beatrix White-Olesch, coordinatrice de l’organisme et à la tête du groupe de partage, elle aussi frappée par un cancer du sein il y a une dizaine d’années. La Bulle Rose se compose de trois piliers principaux : le médical, le physique et le bien-être. Pour chacun d’eux, une douzaine de praticiens spécialisés proposent leurs services : « L’objectif est d’accompagner au mieux les femmes atteintes d’un cancer. Une telle maladie, c’est très dur psychologiquement. Il y a l’annonce de la maladie à la famille ou au conjoint, les opérations, les tests, les traitements, leur rapport au travail, à leurs collègues… La Bulle Rose leur donne de la force. Au fond, seul le corps est malade, mais pas l’esprit », ajoute Beatrix.
Prévenir et informer
Le samedi 5 octobre, de 10h à 17h, la Bulle Rose organise une journée d’information et de prévention, « une journée rose ». À cette occasion, tous les praticiens de l’organisme seront réunis : « Ils proposeront chacun des ateliers tout au long de la journée, toutes les 30 minutes ». Les anciennes patientes, les femmes malades et leurs proches seront les bienvenus : « Tous auront la possibilité de poser des questions, de s’informer ».
De plus, un chirurgien strasbourgeois tiendra une conférence et évoquera les différentes avancées médicales face à la maladie. « Dehors, en parallèle, un food truck de spécialités malgaches exprimera tout son savoir-faire, et apportera même des conseils culinaires, adaptés aux traitements des femmes malades », complète la coordinatrice. Le maître-mot de cette journée sera la prévention : « Nous souhaitons alléger ce sujet, le rendre plus accessible, et informer le plus possible, tout en donnant de l’espoir », conclut Beatrix.