vendredi 11 octobre 2024
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L’Alfa Romeo Junior la bonne surprise de la rentrée

L‘Alfa Romeo Junior marque l’entrée en fanfare de la firme italienne dans le segment très disputé des SUV urbains, étape obligatoire pour tout constructeur qui cherche à élargir sa gamme et à conquérir de nouveaux clients. Ce modèle s’inscrit dans la stratégie de diversification d’Alfa Romeo, faisant suite au lancement du Tonale en 2022 et précédant l’arrivée attendue d’un grand SUV en 2025. Le Junior se présente ainsi comme un rival direct des BMW X1, Audi Q3 et Mercedes GLA, tout en visant également une clientèle plus large, attirée par le Peugeot 2008 ou le Renault Captur. Le positionnement du nouveau venu demeure toutefois délicat puisqu’il repose sur la plateforme CMP, déjà utilisée par de nombreux modèles du groupe Stellantis et éloignée de l’ADN sportif d’Alfa Romeo…

Qu’y a-t-il dans un nom, Romeo ?

Visuellement, le Junior tente de se démarquer par un design tout en rondeur et musclé, typiquement Alfa. La face avant arbore le traditionnel écusson triangulaire, flanqué de projecteurs effilés et d’une calandre au dessin organique. Les ailes galbées et les lignes de caisse prononcées confèrent au véhicule une allure dynamique, tandis que la poupe, avec ses feux en forme de griffes et son becquet de toit, évoque une certaine sportivité. Les imposantes jantes de 20 pouces de la version Veloce renforcent cette impression athlétique.

Néanmoins, malgré ces efforts stylistiques, on ne peut s’empêcher de remarquer certains éléments communs avec d’autres modèles Stellantis, comme les rétroviseurs ou les poignées de portes.

Du caractère

À l’intérieur, l’Alfa Romeo Junior tente de concilier l’héritage sportif de la marque avec les exigences modernes en matière de technologie et de confort. L’habitacle se distingue par son design en rondeur, agrémenté de touches typiquement Alfa, comme les aérateurs en forme de trèfle à quatre feuilles. L’ambiance se veut chaleureuse, avec des inserts d’alcantara sur la planche de bord et les sièges, particulièrement dans la version Veloce qui peut être dotée de baquets Sabelt pour 2 500 €.

L’équipement technologique reprend les standards du groupe Stellantis, avec un combiné d’instruments numériques bien intégré et un écran central tactile orienté vers le conducteur, mais placé un peu bas… On apprécie toutefois le retour de boutons physiques pour la climatisation. Côté habitabilité, le Junior pèche par des places arrière étriquées et un manque de rangements, mais se rattrape avec un coffre généreux de 400 litres.

Le bon équilibre

Sous le capot, le Junior Veloce électrique impressionne avec son moteur de 280 ch, capable de propulser le SUV de 0 à 100 km/h en seulement 5,9 secondes. Cette version sportive bénéficie d’une mise au point du châssis par les ingénieurs ayant œuvré sur des modèles emblématiques, comme la 4C ou la Giulia GTA, promettant une expérience de conduite exaltante.

Pour les adeptes de l’hybridation, une version essence de 136 ch est proposée, associant un 3-cylindres 1,2 l turbo à un petit moteur électrique intégré à la boîte automatique à double embrayage. Cette motorisation, bien que moins spectaculaire, devrait offrir un bon compromis entre performances et économie.

La gamme s’étend de 29 500 € pour l’hybride d’entrée de gamme à 42 900 € pour la Veloce électrique, bonus déduit. Entre les deux, on trouve une version électrique de 156 ch à partir de 34 500 €. Une proposition cohérente en somme.

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