vendredi 11 octobre 2024
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Morgane Osyssek-Reimer – Objectif premiers JO

Colmarienne d’origine, Morgane Osyssek-Reimer est une gymnaste artistique de talent. Celle qui enchaîne les excellents résultats au national et à l’international est un véritable modèle pour les licenciés de son club, le SGS Union Haguenau, mais aussi une fierté locale. En octobre, lors des championnats du monde d’Anvers, Morgane faisait partie de l’équipe de France de gymnastique qui est parvenue à qualifier la France pour les Jeux olympiques de Paris. Si la nation a validé son ticket, ce n’est pas encore acquis pour la jeune gymnaste alsacienne.

Née en 2002, Morgane a commencé la gymnastique à l’âge de 2 ans, au sein de la section baby-gym du SGS Union Haguenau, un club qu’elle n’a plus jamais quitté. Trois années plus tard, celle qui n’était encore qu’une enfant en moyenne section de maternelle a été détectée pour son talent naissant. À 10 ans, la gymnaste, qui suivait sa scolarité à Haguenau, a été approchée pour intégrer le Centre de ressources, d’expertise et de performance sportives (CREPS) de Dijon. Pleine de motivation et de volonté, son niveau n’a fait qu’augmenter. La jeune fille est devenue une adolescente. Pendant ses années collège –et même plus tard au lycée et dans ses études supérieures–, Morgane a bénéficié d’horaires de cours aménagés, lui permettant de s’entraîner deux fois par jour. À 13 ans, l’Alsacienne a été appelée en équipe de France junior pour la toute première fois. Depuis août 2017, Morgane Osyssek-Reimer évolue aux côtés des meilleurs à l’INSEP de Paris. Il ne lui aura fallu qu’un an pour obtenir sa première sélection en équipe de France sénior.

Morgane, à gauche, et toute l’équipe de France, après la médaille de bronze à Anvers. / ©FFGym

Anvers et contre tous

Début octobre, Morgane a participé aux Championnats du monde de gymnastique artistique qui se tenaient à Anvers, en Belgique. L’équipe de France, composée de Morgane, Lorette Charpy, Marine Boyer, Coline Devillard et Mélanie De Jesus Dos Santos, est parvenue à se qualifier en finale et à obtenir une médaille de bronze : une première depuis 1950 pour la gymnastique française. L’année précédente, les cinq filles avaient terminé huitièmes à Liverpool, et Morgane n’était encore qu’une remplaçante. Rien que de se hisser en finale à Anvers a permis à l’équipe de France de décrocher son quota pour les Jeux de Paris. Au micro de BFM Alsace, Morgane Osyssek-Reimer est revenue sur cette belle performance : « La finale, nous l’avons abordée avec un état d’esprit de récompense, puisque nous cherchions surtout à valider notre ticket pour les Jeux olympiques. Nous avons peut-être qualifié l’équipe, mais rien n’est fait pour chacune d’entre nous ». Décrite comme courageuse, déterminée, travailleuse et dynamique sur le site de la Fédération française de gymnastique (FFGym), Morgane reste confiante : « Au vu de mes résultats et de mes performances récentes, je suis sur la bonne voie », affirme-t-elle lors d’une visio devant des élus haguenoviens et des journalistes locaux.

« Mais rien n’est acté », tempère l’athlète. Si elle est retenue pour participer aux JO, la gymnaste haguenovienne ne le saura qu’à la dernière minute, « environ un mois avant l’échéance tant espérée ».

Dernière ligne droite

À 100 jours des Jeux olympiques, Morgane n’aura pas le temps de se tourner les pouces : « En avril, je participerai à un tournoi de préparation en équipe. Ensuite, il y aura les championnats d’Europe. En juin, j’enchaînerai avec les championnats de France, et en juillet, l’équipe de France fera escale à Haguenau pour un nouveau tournoi de préparation ». Du 1er au 6 juillet, les Françaises sélectionnées s’entraîneront au sein des installations haguenoviennes. Le dernier jour, le samedi soir, la France participera à un match international et sera opposée à la Grande-Bretagne, à la Suisse et à l’Allemagne. Plus de 700 spectateurs sont attendus. Du côté de Morgane, tout va bien: « Les entraînements se passent plutôt bien, j’ai une bonne condition physique. Je continue sur ma lancée et je pense que ça devrait le faire ». De plus, lors de la récente étape de Coupe du monde d’Antalya, l’Alsacienne a remporté l’argent au sol, juste devant sa compatriote Mélanie De Jesus Dos Santos, mais aussi le bronze au saut.


 

Un exemple de mapping vidéo urbain. / ©concept light

Groupe Vincentz, une lumière alsacienne à Paris

Fondée en 1957 et basée à Niederhergheim, Groupe Vincentz participera à sa manière aux Jeux olympiques de Paris. En réalité, c’est plutôt sa filiale, Concept Light, spécialisée dans la conception et la fabrication de luminaires, de pilotage et supervision Smart City, mais aussi de vidéomapping urbain, qui prendra part au projet. Pour Paris 2024, l’entreprise participera, avec d’autres sociétés, à l’aménagement de la Porte de la Chapelle, située à côté de la nouvelle Arena. Avec ses vidéoprojecteurs, Concept Light contribuera à mettre en valeur l’architecture urbaine avec un mapping vidéo tout particulier, adapté aux Jeux olympiques.

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