C’est en 2012 que Bernard Ponton a créé ADV Laos. Mais l’humanitaire n’était pas une nouveauté pour lui, qui œuvrait déjà par le passé dans une association mulhousienne : « Je suis intervenu dans un village laotien et je suis tombé amoureux, du pays, mais surtout de ma femme, Dala ». Au début, l’association se concentrait sur la construction de bâtiments comme des maisons communales, des dispensaires et même des écoles. Par la suite, en 2017, ADV Laos s’est tournée vers le nord du pays, plus montagneux, où les ethnies sont plus défavorisées : « L’accès aux villages est plus complexe, l’accès à l’eau également », complète Bernard. Ces dernières années, l’association s’est beaucoup concentrée sur ce problème. Avant le Covid, les bénévoles se rendaient au Laos deux fois par an, en dehors de la saison des pluies : « À force de communiquer et d’organiser des événements, nous avons développé des liens avec des donateurs locaux, mais aussi d’autres un peu partout en France. Des organismes comme l’Agence de l’Eau Rhin-Meuse et la région Grand Est financent une grande partie des réseaux d’eau que nous installons au Laos ».
Après l’eau, l’électrification
Depuis le début du mois de février, des élèves du lycée Paul-Emile Victor de Molsheim et leurs professeurs se sont rendus dans le nord du Laos, dans la province de Luang Prabang, pour électrifier une école. Bernard était du voyage et il vient de rentrer : « Pour accéder au village, il a fallu emprunter des pistes sur une quarantaine de kilomètres. Le paysage est très montagneux et accidenté ». Il travaille déjà sur un film qui retracera cette épopée.
Les 1 et 2 mars, ADV Laos organise deux journées de sensibilisation pour célébrer les dix ans de l’association. Sur place, il y aura des expositions, avec un focus particulier sur les voyages passés, mais aussi des projections. L’entrée est gratuite et une buvette sera accessible.
www.adv-laos.org
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Le Laos fait partie des quarante-huit pays les moins avancés du monde.
Léo Doré
