En mars 2021, Franck Schatz apprenait qu’il allait perdre son emploi de chef d’équipe chez Knorr à Duppigheim :
« L’annonce de la fermeture a été assez brusque, se souvient-il. Une fois que l’entreprise a fermé, j’avais une idée très précise de ce que je n’avais plus envie de faire. Je n’avais surtout plus envie de tout reprendre à zéro dans une nouvelle entreprise ».
Originaire de Bernardswiller, Franck a toujours été attiré par Obernai, une cité qu’il trouve dynamique : « Rapidement, j’ai eu envie d’ouvrir un commerce. J’ai cherché ce qui n’était pas commun dans la région. C’est ainsi que j’ai pensé à un magasin de bonbons ».
Ayant travaillé plus de 25 ans chez Knorr, Franck était loin d’être effrayé par le relationnel ou la gestion de stocks : « J’ai réalisé une étude de marché et je me suis mis à la recherche de fournisseurs. Une fois que j’avais avancé sur ce point, j’ai cherché un local, ce qui n’était pas évident ». Finalement, Franck est tombé sur un bijou, situé rue Gouraud à Obernai, juste à côté de l’école de musique et du manège : « Il n’y a pas eu beaucoup de travaux à faire ». En avril 2022, son commerce ouvrait pour la première fois, proposant des variétés de bonbons pour tous les goûts : « Il y en a sans gluten, végan, halal et même sans sucre. C’est important de répondre aux besoins et envies de chacun ».
Une clientèle fidèle
Franck l’affirme fièrement : « Le démarrage a été très bon ». La braderie du mois d’août a permis au nouveau commerçant obernois de se faire connaître :
« Mon emplacement n’est pas idéal, mais il y a quand même du passage. En plus, le train touristique passe juste devant. La clientèle est issue de toutes les classes d’âge, de l’écolier au retraité ». Confronté comme tout le monde à la crise, le prix de certaines sortes de bonbons a augmenté de près de 50 % : « J’ai été obligé de me séparer de certaines, souvent à contrecœur. Heureusement, mes fournisseurs sont des « gros » dans le milieu et leurs tarifs restent corrects. Me concernant, je propose les 100 grammes de bonbons à seulement 2,50 €, contre 4 € en moyenne à Strasbourg », conclut Franck.
