Située au rez-de-chaussée du musée, la première partie de l’exposition, intitulée Lore Bert- Collection Würth et prêt reprend les œuvres emblématiques de l’artiste allemande. Lore Bert a commencé à développer son travail artistique à partir de précieux papiers en provenance d’Asie qu’elle exploite sous forme de collage, comme support de peinture ou encore sous forme de sculpture. L’artiste porte également un intérêt tout particulier à l’utilisation de la lumière en utilisant le graphisme des signes ou des symboles et des idéogrammes chinois.
Son univers et ses inspirations lui viennent de ses nombreux voyages à travers le monde. C’est, par exemple, à la suite d’un séjour en Égypte, qu’elle a choisi d’ajouter le papyrus et la feuille d’or à ses créations. En s’inspirant des sciences humaines et naturelles, l’artiste constitue le contenu intellectuel de son travail. Les conceptions du monde de Galilée et de Copernic, les écrits philosophiques et poétiques d’Emmanuel Kant, les théories mathématiques de Gregor Cantor ou encore les relations logiques, façonnent son art.
L’abstraction géométrique mise en lumière
À l’étage, l’exposition Radical – L’abstraction géométrique dans la Collection Würth est moins connue des visiteurs. Nonobstant cet art abstrait n’en est pas moins un des piliers de la Collection Würth et un grand centre d’intérêt pour le collectionneur Reinhold Würth.
Trois angles ont été définis autour de ce courant central du XXe siècle. Une première section est consacrée au point de vue et au mouvement. Un deuxième axe se concentre sur l’économie de moyens et l’approche du minimalisme. Et un dernier volet abordera les formes et les couleurs. Ces expositions possèdent des dimensions ludiques, narratives et humoristiques. À découvrir jusqu’au 7 janvier.
Le chiffre : 20 000
Le nombre d’œuvres de la Collection Würth qui traverse tous les courants artistiques depuis la fin du XIXe siècle jusqu’à nos jours.
Lucie d’Agosto Dalibot
