vendredi 10 mai 2024
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Obernai – Le Parc Hôtel se transforme !

Après avoir investi 11 millions d’euros il y a trois ans pour ouvrir le Yonaguni Spa, la maison emblématique de la famille Wucher va passer par une nouvelle étape de chantier, encore plus ambitieuse que la précédente !

 « Faut être couillu pour y aller, mais je suis subjugué par ce projet ! », a lancé Jean-Luc Heimburger, président de la CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie Alsace Eurométropole), après avoir découvert la transformation à venir de l’hôtel, fin des travaux estimée à 2026.

Aperçu des transformations à venir, de l’accès à l’entrée, en passant par la chambre. / ©dr

L’entreprise, qui a doublé le nombre d’employés en trois ans, est bien loin de la petite pension familiale de ses débuts, avec Hélène Wucher, dans les années cinquante. « Mais on reçoit toujours comme à la maison », glisse Maxime qui œuvre avec sa sœur Marie et son compagnon Cyril Bonnard. Aujourd’hui, les petits-enfants investissent une nouvelle fois une somme astronomique – 20 millions d’euros – pour répondre à la demande grandissante des clients, mais aussi à leur désir de faire plus et toujours mieux, afin que le fleuron de l’hôtellerie poursuive son expansion. « Nous allons dans un premier temps étendre le Yonaguni Spa et exploiter les 500m2 à l’étage avec d’innovants espaces de repos, des douches à affusion, un hammam et des salles de soin », explique Maxime.

Transformation du plancher au grenier

Du côté de l’hôtel, les changements vont être encore plus impressionnants. L’entrée ne se fera plus par la route d’Ottrott, mais par le quartier résidentiel rue Mont Saint-Jean. Le bâtiment va également passer de 7 000 m2 à 10 000 m2, mais attention, il n’y aura pas plus de chambres, le but étant surtout d’améliorer le confort et de recréer une atmosphère de voyage similaire à celle du Spa.

Aperçu des transformations à venir, de l’accès à l’entrée, en passant par la chambre. / ©dr

Les 60 suites vont donc être totalement transformées, ainsi que tout le reste de la maison d’ailleurs, jusqu’à la cuisine : « Car comme disait notre grand-mère, le bien-être passe aussi par la satisfaction de l’estomac ! », glisse Maxime Wucher. « Ce type d’établissement est ce qui manquait à notre territoire, beaucoup allaient outre-Rhin, mais désormais notre Alsace n’a rien à envier », a conclu Jean-Luc Heimburger. Rendez-vous dans trois ans donc, mais d’ici là, il sera toujours possible de faire plouf et de s’en mettre plein les yeux et l’estomac, car ni le Spa ni l’hôtel ne fermeront leurs portes.

L’info en plus 

Afin de désengorger les environs, un parking souterrain est également prévu dans la série de travaux pour que les salariés, dont le nombre ne va pas cesser de croître, puissent sereinement accéder à leur environnement de travail.

Lucie d’Agosto Dalibot

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