Pas d’amphithéâtre, pas de jargon médical ni de chiffres compliqués, mais « un dialogue science-société », c’est la promesse de l’Université de Strasbourg par la voix de Manon Reinbolt, animatrice du réseau de soins primaires. Sous l’impulsion du docteur Fabien Rougerie, médecin généraliste à Hatten, des conférences-débats ont été imaginées pour « contribuer à l’attractivité et au rayonnement de l’université, à travers des rencontres avec le public sur des questions scientifiques ».
Le projet Parlons santé, ce sont donc trois cycles « en territoire », sur des thématiques sélectionnées parmi « les thèses les plus récentes de neuf jeunes médecins généralistes. Leurs résultats sont d’actualité, et ils ont envie qu’ils ne restent pas entre initiés ». De nombreux partenaires, associatifs, universitaires et institutionnels s’associent à cette « vulgarisation scientifique au-delà des murs ».
Environnement, adolescents et genre
Le premier cycle, Santé et Environnement, est entamé, prochain rendez-vous mardi 14 novembre à la mairie d’Illkirch à 19h30 pour parler de « L’avenir de nos enfants dans un monde pollué ». Le Dr Thomas Bourdrel, à l’origine des collectifs Strasbourg respire et Air-santé-climat, évoquera notamment l’exposition du fœtus pendant la grossesse. Ensuite, le mardi 5 décembre au Gymnase de l’avenir à Lingolsheim à 19h30, le Dr Gaspard Prévot parlera de « Climat, pollution de l’air : quels enjeux pour notre société, quelles solutions ? ». Le deuxième cycle abordera La santé de l’adolescent au Centre hospitalier d’Erstein, les mardis 6 février (prévention de la surexposition aux écrans), 20 février (détection précoce de l’anorexie mentale) et 19 mars (le sommeil de l’adolescent). Enfin, le troisième cycle concerne Santé et genre, en avril.
Bon à savoir
Manon Reinbolt est aussi attachée de recherche clinique à la faculté de médecine. Son domaine, les soins primaires, est « très peu connu parce qu’en général les gens en entendent parler pour les pandémies ou les pathologies lourdes, mais mon rôle c’est de les informer qu’ils peuvent en bénéficier » à tout moment. Elle cite l’étude en cours sur les troubles du sommeil : « On met à disposition des luminettes, ce sont des sur-lunettes, pour évaluer la luminothérapie en alternative aux hypnotiques et somnifères ».
Renseignements et inscriptions mediamed.unistra.fr/dmg