Une chronique qui débute avec un son ! Ce petit [ding-ding] caractéristique d’un vélo qui aimerait bien qu’on se pousse un peu de sa piste cyclable. On ne débattra pas ici du comportement de certains cyclistes en ville, parce que c’est comme pour tout, y’en a des biens. C’est vrai ça, on se décarcasse toute l’année pour faire des équipements, des aménagements, des arceaux, et une poignée de têtes brûlées vient faire passer le vélo pour les chevaux du Far West. Alors qu’en vrai, c’est tellement bien le vélo ! Pour aller à la boulangerie, c’est vite fait, sans contrainte. Pour aller au boulot, à l’heure de pointe, vous verriez le nombre de voitures que l’on dépasse ! En plus de ça, on maîtrise son timing, contrairement à la voiture, toujours soumise à un improbable bouchon ou derrière un bus qui s’arrête tous les 600 mètres. Et pas de stationnement à payer !
Pas de temps perdu
Je ne sais pas qui a eu l’idée de faire d’un moyen de transport, un sport tout court, mais le vélo en tant que discipline, c’est aussi quelque chose ! La montée vers Sainte-Odile – ou pire le Lac Blanc – au mois de juillet, ça donne un peu l’impression de faire son étape du Tour, les spectateurs en moins. Seul face à soi-même, face à son ego, sa dignité. C’est dur, mais on arrivera là-haut. Et on prendra une glace. Sans aller jusque-là, prendre son vélo plutôt que sa voiture pour faire quelques kilomètres, ça a beaucoup plus de sens, ça fait prendre l’air, ça fait bouger. Et même si on doit « perdre » quelques minutes au final, ces minutes auront été utiles à notre corps, notre bien-être. Et puis c’est pas comme si on passait notre temps à le perdre en se gavant de vidéos de chatons sur les réseaux sociaux. Même mignons, je vous assure que sur un écran, ils n’agiront ni sur votre diabète, ni sur votre cholestérol et encore moins sur votre poids. Alors [ding-ding] et pas de [miaou] qui tienne !