L’histoire des sapins Riehl remonte à une cinquantaine d’années : « c’est mon grand-père qui a lancé l’exploitation, transmise de génération en génération. Chaque saison, du 15 novembre au 24 décembre, c’est la course pour nous. Nos sapins viennent des Vosges du Nord, de la Vallée de Schirmeck et une partie des Nordmann du Danemark, car ils sont d’excellente qualité. Nous travaillons avec le même producteur depuis plus de vingt ans », explique Claudia Riehl, heureuse de savoir que dans les pépinières où le grossiste se fournit, chaque conifère coupé est remplacé par un nouveau plant afin d’assurer une production durable. Comment reconnaître un sapin de bonne qualité ? Tout dépend de ce que vous recherchez. Chez les Riehl, il n’y a que des sapins de première catégorie, « les petits maigres, on n’en veut pas, ils doivent être charnus et épais ! », lance la jeune femme en désignant une rangée d’arbres si touffus qu’on ne sait quelle branche choisir pour la décoration.
Astuce pour une meilleure conservation
Malgré le succès grandissant du sapin en plastique, les Alsaciens restent attachés au charme du vrai et chaque année, les habitués reviennent pointer le bout de leur nez : « Ceux qui plaisent le plus sont souvent les Nordmann parce que les branchages sont beaucoup plus serrés, ils sont plus denses à cause du froid et des conditions météorologiques que nous n’avons pas en Alsace. Dès qu’il dépasse 1,50 m, le sapin est en général de « l’alsacien ». Il s’agit souvent de l’Épicéa ou du Nobilis, des espèces très parfumées ». De quoi profiter d’un petit bout de forêt chez soi. Enfin, comment le conserver en pleine forme jusqu’à Noël ? Voici l’astuce de l’experte : « Il faut absolument plonger le pied dans l’eau pour que le sapin reste frais, ça lui garantit une bien meilleure longévité » !
