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vendredi 29 mars 2024
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Sabre Laser – Fabien Guieu : « Le sabre laser est un sport visuel »

Depuis trois ans, Fabien Guieu gère la section sabre laser du Cercle Escrime de Mutzig/Molsheim. Chaque semaine, les combattants se rassemblent pour s’entraîner à Altorf. Des compétitions sont régulièrement organisées dans le Grand Est et au niveau national. Cette pratique, ouverte à tous, se développe de plus en plus.

Maxi Flash : Quand a commencé votre histoire avec le sabre laser ?
Fabien Guieu : J’ai commencé le sabre laser en 2018, lorsque la Fédération française d’Escrime a reconnu la pratique comme un sport. J’étais un des premiers en Alsace. J’ai commencé au SUC à Strasbourg, puis Patrick Lux m’a contacté pour la section du CE2M. C’était il y a trois ans. Aujourd’hui, j’interviens dans les deux structures.

Comment se pratique le sabre laser ?
Déjà, la pratique du sabre laser est mixte. Un combat se déroule dans une arène de huit mètres. Les deux combattants ont trois minutes pour arriver à quinze points. L’arbitre et les assesseurs s’occupent de les compter. Ce n’est pas un sport de frappe, mais un sport de touche. Tout est contrôlé. Les frappes lourdes sont sanctionnées. Une touche sur la main de l’adversaire ou la poignée du sabre vaut un point. Les bras et les jambes, c’est trois points. La tête et le tronc en rapportent cinq. Les mouvements sont toujours amples. C’est un sport de conventions et de priorités. Celui qui fait les mouvements les plus amples a la priorité. Dans ce cas, celui en face ne peut rien faire, à part parer ou esquiver. Il n’a pas le droit de contre-attaquer. On se renvoie la lame comme on se renverrait une balle. C’est un sport visuel. Mais il n’y a pas que le combat sportif dans le sabre laser. Il y a aussi de la chorégraphie, des kata techniques et du combat en équipe, avec une certaine forme de role play (jeu de rôle).

En ce qui concerne le sabre, il est composé d’une poignée en aluminium avec un interrupteur et une LED à l’intérieur. Une lame en polycarbonate, la même matière que les boucliers de CRS, est vissée dessus. Il y a des tailles de sabre à respecter pour les compétitions. Pour les combats sportifs, les combattants doivent être équipés et protégés.

Est-ce une pratique qui attire ?
Pour l’instant, nous sommes 22 licenciés. Il y a une moitié de « quinze ans et plus » et une autre âgée de « dix à quinze ans ». La pédagogie n’est pas la même en fonction de la taille et de l’âge. Les combattants ont entraînement tous les mercredis à Altorf. Je m’occupe des deux groupes. L’année dernière, nous avons formé trois animateurs. Certains sont même en formation pour devenir éducateurs. Les intéressés sont les bienvenus. Ils peuvent nous contacter via notre page Facebook. Nous sommes là pour accueillir tout le monde.

Et vous participez à des compétitions…
Oui. Dans le Grand Est, il y a quatre grands rendez-vous. Les cinq meilleurs à l’issue de ces épreuves sont sélectionnés pour participer au Championnat de France. Cette année, aucun de nos combattants, que ce soit au CE2M ou au SUC, n’a réussi à se qualifier. Mais lors de la dernière épreuve, Sébastien Chaudronnier, un licencié du club, s’est hissé en sixième position. Une compétition est prévue en janvier à Nancy. Sinon, une épreuve des championnats de France se tiendra à Metz les 18 et 19 février. Il faut savoir que le Grand Est est la région la plus active et la plus avancée de France dans la pratique du sabre laser. Avec d’autres enseignants et éducateurs, nous nous sommes fédérés pour mener notre sport à un niveau supérieur.
Le club recherche des sponsors : www.facebook.com/SabreLaserMutzigMolsheim

Le club du CE2M compte une vingtaine d’adhérents. / ©DR
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