Le duo s’est rencontré dans un bar, en 2015 : « Une guitare était accrochée au mur. Jock l’a prise et s’est mis à jouer », se souvient Jack Crowes, son futur acolyte. « J’en ai demandé une autre et j’ai commencé à l’accompagner. Nous avons tous les deux ressenti une certaine osmose. Je n’avais jamais eu cette impression avec d’autres musiciens par le passé. Sans le connaître, j’avais pourtant l’impression de savoir ce qu’il allait jouer », ajoute-t-il. Tous deux ont continué à se voir, dans le même bar, pendant plusieurs semaines. Les clients commençaient à apprécier, à venir exprès pour les voir jouer : « C’est à ce moment-là que nous avons décidé de créer le groupe ».
Très rapidement, Jack Crowes s’est concentré sur la guitare et le chant, alors que Jock s’est tourné vers la batterie. En 2016, l’EP First Ride, dans des sonorités dark country, stoner et blues rock, leur ont permis de se faire connaître du public français : « Nous avons encore du mal à décrire la musique que nous créons », avoue Jack. « Nous produisons simplement des chansons que nous aimerions écouter, c’est ce qui rend notre style singulier. Nous mélangeons du rock, du métal et même de la country : c’est un mix de bonnes choses. Nous ne souhaitons pas être catalogués », poursuit-il.
Des albums, jamais deux sans trois
En 2019, Knuckle Head sort II, son premier album. Gazoline, deuxième titre de l’opus, a le droit à un clip et connaît un certain succès avec plus de 100 000 visionnages sur YouTube. Ils remettent le couvert en 2022 avec Holsters and Rituals, leur deuxième album : « Je suis reconnaissant envers notre public. Ceux qui nous ont encouragés au début continuent à nous suivre. Notre style évolue et ça leur parle ! ». Jack et Jock ne s’en cachent pas, mais un troisième album est en préparation. Le titre In The End, paru il y a peu, est-il un avant-goût de ce nouveau projet ? Pour l’instant, difficile à dire. Le duo, indépendant dans ses décisions, souhaite prendre son temps et ne pas brûler les étapes : « Toute aide, qu’elle soit financière ou matérielle, est la bienvenue ! », conclut Jack Crowes.