EthiQAIS se présente comme un logiciel type ChatGPT, qui posera des questions au décideur ou au développeur.
Une fois les réponses récoltées et les justificatifs apportés, un rapport diagnostic sera généré : « Des recommandations personnalisées pour une mise en conformité seront communiquées », explique Alina Holcroft, CEO d’EthiQAIS, mais aussi experte et membre du Collège numérique France 2030 et évaluatrice pour la Commission européenne. « Le système doit alors répondre à des normes comme ISO, AFNOR et même IEEE ». Pour se démarquer, l’entreprise a choisi l’unicité : « Notre solution englobe les services fournis par les cabinets de conseil, les sociétés spécialisées dans les standards et les normes, mais aussi les logiciels outils pour venir en aide aux développeurs. Nous offrons une réponse complète, autonome et en temps réel ».
Une feuille de route toute tracée
Pour se développer, EthiQAIS a prévu un programme de recherche et développement (R&D), en collaboration avec des universités, comme celles de Grenoble et de Lorraine. Pour le moment, sa cible commerciale est locale : « Nous visons les start-ups du Grand Est, dans le domaine de la santé notamment ». Ensuite, d’ici 2027, l’entreprise compte bien s’ouvrir au national, puis à l’international l’année suivante. Alina peut compter sur l’expertise de Massimo Venuti, un data scientist devenu co-fondateur et CTO d’EthiQAIS, mais aussi sur Silan Sevik, qui s’occupe de la communication et du marketing : « Nous sommes aussi entourés de six enseignants-chercheurs, des juristes et des membres de l’alliance européenne de l’IA ». EthiQAIS est incubée chez SEMIA, tout en étant membre du réseau Entreprendre Alsace.
