C’est une brochure intitulée Fer d’Kìnder, « elle recense des supports écrits, des audios, du multimédia, des imagiers, des livres, des magazines, des BD, de la musique, de la vidéo et des kamishibai… », énumère Sarah Heitman de l’OLCA. Elle qui est chargée de mission petite enfance et transmission se félicite de l’ampleur qu’a pris cette sixième édition, passant « d’un simple feuillet en 2009 à 43 pages avec un nouveau design aujourd’hui ». Disponible gratuitement et sur demande à la boutique et au centre de documentation de l’OLCA (par téléphone au 0388143120), en téléchargement sur le site www.lehre.olcalsace.org, mais aussi dans les kits naissance : « Les parents peuvent en faire la demande à la naissance de leur enfant, et on l’intègre dans le kit ».
Acheter ou emprunter à l’OLCA
Destiné « aux familles, enseignants, animateurs, professionnels de la petite enfance », Fer d’Kìnder donne d’une part une visibilité à cette bibliographie, et d’autre part, en facilite l’accès avec la liste des lieux où les supports en alsacien sont disponibles. Sarah Heitman précise : « Ils peuvent directement être achetés, ou alors empruntés au centre de documentation de l’OLCA. En interne, on a une bàbbelkìcht, c’est-à-dire une malle d’animation qui comprend tout ce que la brochure comporte et peut être prêtée à une crèche ou une école ». Une offre clé en main pour un animateur qui voudrait faire un kamishibai.
D’Màdàm Sùnn (de Cécile Lamare) ou Wär ich doch a Küh ? (de Pascal Cox) (tous deux traduits par Isabelle Grussenmeyer aux Editions MK67) sont par exemple deux kamishibai en français et en alsacien, tandis que Pierre Lapin, Peter Hàs, côtoie Astérix et Le Petit prince. Certains sont déclinés en alsacien du Bas-Rhin, du Haut-Rhin, en welche, d’autres sont trilingues (avec l’allemand). Si les livres les plus anciens ont une vingtaine d’années, les dernières sorties sont aussi répertoriées :
« Il y a une vingtaine de nouveautés dans cette édition, qui ne fait que grandir, se réjouit la chargée de mission. Le but étant de gagner en locuteurs, c’est positif ».
