Vous avez vu ça ? On est déjà mi-mai ! Avec tous ces jours fériés, ces ponts, ces collègues qui ne sont pas là, les clients qui ne répondent pas, tout tourne au ralenti, et bizarrement, plus ça tourne au ralenti, plus le temps passe vite. Encore un paradoxe inexplicable. C’est vrai quoi. Vous êtes en réunion, c’est chiant à mourir, et, alors même que ça ne dure que trente minutes, vous avez l’impression d’avoir perdu la journée. Alors que quand vous êtes en week-end dans un chalet à la montagne, ça passe en un claquement de doigts ! C’est quelque chose la perception, hein.
Un avant et un après
D’ailleurs, vous n’avez jamais remarqué comme le temps AVANT un événement paraît long, comparé à celui qui s’écoule APRÈS ? On attend avec impatience un anniversaire, une fête, un match, un rendez-vous, c’est interminable et quand on en parle, après, il y a toujours la petite phrase : « C’était il y a UNE SEMAINE déjà, tu te rends compte comme le temps passe vite ! » Et la naissance du petit – qui a 10 ans – bah c’était hier !
Mais finalement, quand on arrive à la mi-mai, on est un peu requinqué, les batteries se sont rechargées autour du 1er mai et du 8 mai, les beaux jours arrivent (avec plus ou moins de consistance, mais tout de même), on a fait les premiers apéros en terrasse, on a repris les footings pour certains, et d’un coup on se dit : hé, mais dis donc ! Les grandes vacances, c’est bientôt ! C’est quoi ? L’affaire de six, sept semaines, et boum, juillet – août, la plage, les cocktails, la piscine, les barbeuks !
Et quand vous arriverez début juillet, peut-être que vous repenserez à cette chronique : profitez de chaque seconde, pleine conscience et tout le tintouin, parce que quand arrivera la fin du mois d’août, vous risquez fort de vous dire que c’est passé trop vite.
