Pourquoi faire comme tout le monde quand on peut faire autrement ? Raphaëlle ne voulait pas d’une boutique fixe : « J’aime échanger avec les gens, être dehors. Il y a une vraie ambiance sur les marchés entre commerçants, on s’entraide, nous sommes des collègues », explique-t-elle. Son leitmotiv ? Travailler avec des producteurs locaux de fleurs bios :
« Notamment les jardins d’Agnès du côté de Mommenheim, et parfois je me fournis aussi à Haguenau et à la frontière allemande ».
« Je ne vendrai jamais de roses pour la St Valentin »
La fleuriste possède un atelier à Nordhouse, mais il n’est pas ouvert comme une boutique, les achats s’effectuent sur rendez-vous. Raphaëlle compose avec des fleurs brutes pour ensuite en faire des décors, des bouquets sophistiqués ou des fleurs à la tige.
Son activité s’adapte aux saisons, un élément essentiel pour elle : « De mars à octobre, je travaille avec mes producteurs locaux. En hiver et au début du printemps, ce sera la fleur du Sud, d’Allemagne ou d’Italie, pas d’Équateur ou de Colombie. Je ne vendrai jamais de roses pour la Saint-Valentin, c’est contraire à mes principes ». Le respect de la plante est une chose fondamentale pour elle. « C’est un concept global dans le respect de la forme de la fleur. L’emballage, c’est du kraft naturel, de même pour le ruban, je n’utilise pas de plastique, l’idée est d’être le plus « nature possible ».
L’info en plus
Où retrouver Les prunelles en plus du marché d’Obernai ? Sur celui de Gerstheim ou encore du Neudorf.
Tom Herga