L’histoire de cet édifice remonte à 2004, l’année de la commémoration du centenaire de la mort du sculpteur alsacien Auguste Bartholdi. À cette occasion, la Ville de Colmar a décidé de lancer un chantier d’envergure : faire installer une réplique à échelle réduite de la statue de la Liberté à l’entrée Nord de la ville.
À l’époque, Gilbert Meyer, alors député-maire de Colmar, et son conseil municipal ont chargé Guillaume Roche, sculpteur et Pascal Bigel, agrandisseur statuaire et meilleur ouvrier de France, de sa réalisation. Ainsi, une équipe de sept personnes s’est penchée sur cette création, dans l’atelier de Guillaume Roche, à Savigny-le-Temple, en région parisienne. Pour atteindre les douze mètres souhaités, les ouvriers ont utilisé du plâtre et de la résine. Elle est soutenue par une charpente métallique interne de deux tonnes de type Eiffel. À l’extérieur, la statue a été patinée en couleur verte cuivrée, tout comme sa grande sœur new-yorkaise.
Sa réalisation a demandé plus de 12 000 heures de travail, soit neuf mois de chantier.
La ville de Bartholdi
La statue de la Liberté de Colmar, placée sur un rond-point de la RD83, a été inaugurée le 4 juillet 2004, jour de la fête nationale américaine, en présence de Bernadette Chirac. Dix-neuf ans plus tard, la statue n’a pas bougé. Des travaux sont souvent entrepris pour lui rendre tout son éclat. La maison d’Auguste Bartholdi, située en plein centre de Colmar, est devenue un musée. Quelques maquettes et divers croquis sont exposés. Dernièrement, la statue colmarienne a fait parler d’elle. Avec la guerre en Ukraine, la Liberté a été drapée d’un drapeau ukrainien, comme un symbole.