Une saison, c’est long. Et ça le devient encore plus quand il n’y a plus rien à jouer. On ne montera pas, on sait qu’on est maintenu… Bien sûr, on parle ici des sports collectifs, puisqu’en individuel, il y a toujours un objectif de classement ou un tournoi bien particulier qu’on met dans son viseur.
En foot, comme en basket, volley, hand, water-polo ou rugby, l’arrivée du printemps est synonyme, pour une majorité d’équipes, de barbecues et de pieds en éventail. Parce que oui, le fameux « ventre mou » du championnat a pris de l’épaisseur, de la consistance, et malgré tout, les matchs, il faut bien les jouer jusqu’au bout.
Pour juger d’une saison, l’ordre du calendrier prend alors une importance cruciale. Se mettre en confiance dès le début pour avoir la bonne dynamique, ou au contraire commencer par deux défaites, cela peut conditionner toute une année de boulot. Même si au final, ça peut s’équilibrer, on sait tous que la confiance vient avec les victoires.
Rester concernés
Alors voilà. Il vous reste six, sept journées de championnat à jouer. Pour en faire quoi ? La première chose, je vais peut-être être un peu fleur bleue, mais c’est de se dire qu’on a de la chance d’être là et en bonne santé. De pouvoir faire le sport qu’on aime. Ensuite de se refixer des objectifs intermédiaires, comme finir devant un rival, ou avec un certain nombre de points. Enfin, de se dire qu’on n’a pas envie de fausser le championnat, en pouvant, un peu, se regarder dans la glace.
On ne va pas se voiler la face, ça existe. Le 2e, ou 3e, du championnat, qui voit qu’il va jouer contre des touristes, est vite tenté de faire une petite offre amiable qui n’engage à rien, du genre on vous paye les saucisses blanches et le Picon après le match. Voyez.
Il n’y a aucun mal à garder concernés des joueurs qui jouent leur maintien. Ils n’ont pas envie de passer pour des cons. Cela peut être un peu plus compliqué quand il n’y a plus aucun objectif et que le groupe lâche un peu l’affaire. Alors, soyez vigilants, respectez-vous et faites toujours de votre mieux. Parce que comme je dis toujours, quel que soit le classement, la bière est un peu meilleure après une victoire.