jeudi 21 novembre 2024
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Twirling bâton – Les sœurs Bindler : « Nous prenons du plaisir à nous retrouver »

Dans la famille Bindler, le twirling bâton, c’est sacré. La grand-mère, qui a fondé le club Les Twirlings d’Obernai, la mère et maintenant les deux filles, Fanny et Amandine, perpétuent la tradition. Multiples championnes de France et médaillées au niveau européen, les jumelles se sont même illustrées en coupe du monde. Fanny et Amandine se sont confiées à Maxi Flash sur leur passion commune.

Maxi Flash : Racontez-moi votre histoire avec le twirling bâton !

Fanny : Nous avons commencé à Obernai vers nos quatre ans. Notre grand-mère a créé le club d’Obernai. Notre mère, Nathalie, a aussi longuement pratiqué. Depuis nos six mois, on suit le club dans les compétitions.

Vous poursuivez des études, comment arrivez-vous à vous organiser pour les entraînements ?

Amandine : Nous venons d’obtenir notre Bac, et nous avons un bagage technique de douze heures par semaine, cumulé en quinze ans. Cette année, nous avons chacune notre appartement pour nos études. Nous nous entraînons de notre côté, notamment du renforcement musculaire ou des roulés. Le week-end, quand nous rentrons, nous prenons du plaisir à nous retrouver et nous entraîner au sein du club.

Quel est votre palmarès ?

Fanny : Au fil des années, nous avons eu de bons résultats sportifs. En 2018, j’ai terminé championne de France en National 2. En duo, on s’est classé troisième à la Coupe du Monde 2019. La même année, notre team junior N2 est devenu champion de France. L’équipe a réitérée en 2022 en sénior danse NBTA (National Baton Twirling Association). En solo, Amandine est devenue championne de France en sénior NBTA. Récemment, nous avons toutes les deux remporté un titre européen en soliste. L’année prochaine, la Coupe du monde se déroulera à Liverpool, où nous comptons postuler au sein de la FFSTB (fédération française sportive de twirling bâton).

Pouvez-vous vous professionnaliser ?

Amandine : En tant qu’athlète, ce n’est pas possible. Nous ne sommes que des passionnées non rémunérées. Cependant, certaines personnes comme les chorégraphes ou les entraîneurs nationaux peuvent en vivre. Mais ces personnes sont très rares.

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