Votre vie, c’est un peu une histoire de lettres !
Philippe Malaisé : C’est vrai. J’ai suivi des études de lettres modernes, puis une maîtrise en phonétique, une thématique que j’apprécie beaucoup. Ensuite, j’ai tenté le concours de professeur des écoles, mais ce n’était pas pour moi. Par la suite, je ne savais pas trop quoi faire de ma vie, j’étais perdu. Mon père étant employé de la Poste, donc j’ai enchaîné quelques piges au sein de l’entreprise. Finalement, j’y suis resté. Au fur et à mesure, j’ai obtenu un contrat. Au début, je travaillais sur Schirmeck. Aujourd’hui, ma tournée se concentre sur Still. Je distribue depuis 2001.
Quelle est votre histoire avec l’écriture ?
J’ai toujours été attiré par la lecture, comme mes sœurs et mes parents. Mais moi, j’aimais aussi écrire. Plus jeune, à mon adolescence, je remplissais facilement des cahiers de 80 pages. J’ai commencé par écrire des poèmes, mais aussi des nouvelles. J’étais intéressé par les univers fantastiques, la science-fiction et même l’horreur. Mes nouvelles s’inspiraient beaucoup de ces thèmes.
En 2015, vous avez sorti votre premier roman.
Le premier roman s’appelle Le Crépuscule des enfants perdus. C’est une histoire policière, marquée par le fantastique, laissant libre cours à l’imagination du lecteur. En 2017, j’ai sorti Entrailles, qui a été celui le plus facile à écrire. Le troisième, Le projet Moegen réalisé à quatre mains avec Jean-Michel Comte, est sorti en 2021. L’histoire se déroule dans la vallée de la Bruche, elle nous conduit dans les méandres d’une énigme qui fait écho à une histoire locale réelle.
Et le prochain ?
Il est en cours d’élaboration. Le titre pourrait être Renégats. J’ai déjà écrit une centaine de pages. L’histoire se passera aux États-Unis, à la frontière avec le Mexique, et se concentrera sur un plombier qui a perdu son fils. Ce sera une histoire d’épouvante. Pour l’instant, je trouve que c’est ce que j’ai écrit de mieux.