Pour Dominique Asselot, la création artistique a commencé alors qu’il n’avait que 20 ans : « J’étais immature et très brouillon, se souvient-il. Je devais encore apprendre à travailler proprement et à comprendre qu’un créateur d’art doit croire en son travail ».
Dominique aime se qualifier « d’artiste par opportunité » :
« Dans ma carrière, tout s’est bien goupillé, j’ai toujours eu de la chance et j’ai fait beaucoup de belles rencontres qui m’ont aidé à grandir, à me développer. Un jour, la Ville de Nice m’a gracieusement permis de m’installer dans un local, situé dans un quartier d’artistes. Je suis resté 35 ans dans le sud de la France, à gérer mes galeries ». C’est en 2000 qu’une autre opportunité s’est présentée à Dominique, celle de s’implanter à Obernai, en Alsace : « J’y ai monté ma galerie et j’ai installé mon atelier dans un centre équestre, à Lingolsheim ».
Un art trentenaire
Dominique Asselot est un artiste sculpteur-plasticien. Depuis plus de trente ans, il crée des tableaux en relief à partir d’objets de récupération, de pièces neuves et fonctionnelles, mais aussi de peinture, de matières fondues, etc. À l’aide d’une résine spéciale, il colle les éléments entre eux et crée des tableaux thématiques. Cependant, avec l’épidémie et tous les problèmes qui en ont découlé, Dominique s’est remis en question : « J’ai commencé à créer sur d’autres supports que des tableaux, en réalisant des œuvres moins coûteuses à la fabrication et moins chères à l’achat ». Ainsi, l’artiste obernois vend des tableaux, des boîtes, des sacs pour des bouteilles de vin et même des chemisiers. Il lui arrive aussi de créer sur commande : « Les clients me donnent une ligne directrice, mais je tiens à conserver une grosse marge de créativité ». Outre les particuliers, Dominique a beaucoup voyagé et travaillé avec divers professionnels au cours de sa carrière, comme JC Decaux, Mercedes, l’hôtel Martinez de Cannes et même des mairies.