Maxi Flash : Connaissiez-vous Sélestat, plus largement l’Alsace ?
Flavie Flament : On vient de faire le tour de la ville, je n’en connaissais pas grand-chose et c’est le but de cette émission, mettre en valeur et faire rayonner des endroits à côté de ceux que tout le monde connaît. Je suis sûre que Sélestat a autant à raconter que Strasbourg ! Avec Victor Dekyvère qui est chroniqueur, on a vu la Bibliothèque humaniste, on a découvert toutes ces maisons colorées avec leurs escaliers à vis, l’église romane, l’église gothique, le buste d’Hildegarde ou de sa fille on ne sait pas trop… On prend nos marques et on est extrêmement bien accueilli, le but étant aussi de partager. Je connaissais Noël en Alsace, mais je n’étais jamais entrée à ce point dans le détail, le territoire, le patrimoine. D’ailleurs, j’adore le pinot noir d’Alsace, ce qui ne gâche rien !
Comment préparez-vous l’émission ?
Nous sommes toute une équipe de rédaction, et choisissons les gens qui interviennent sur le plateau bien avant. Les têtes d’affiche sont des artisans spécialistes d’un savoir-faire régional, les reportages sont tournés en amont. Les reporters étaient là il y a trois semaines pour la séquence En haute altitude où on explique la région à travers des images de drone, et le reportage quotidien Viens je t’emmène, qui fait un focus sur un lieu emblématique. Actuellement les équipes tournent à Bergerac, puis il y aura Autun, Les Gets, Aix-les-Bains… Nous sommes une trentaine avec une grosse équipe de production, et des équipes techniques de Corse qui installent le décor dans chaque nouvelle ville de France.
L’émission marque aussi le retour du jeu phare : le Schmilblic, comment l’avez-vous revisité ?
Entre la version de Guy Lux à la fin des années 60 et la version Flavie en France, il y a à la fois des points communs et des différences. À l’époque c’était juste une image, et nous on fait des sons. C’est une touche plus moderne et aussi un ton différent, peut-être plus chaleureux. Mais surtout le Schmilblic est génial parce qu’il va à la rencontre des gens, sans casting, il ne fait pas monter les gens à Paris, ne maquille pas les candidats. Et si on ne gagne pas des millions, mais 150€, cela permet de se rencontrer, de pouvoir rire ensemble, car c’est aussi l’occasion pour les gens de s’exprimer, qui ils sont, ce qu’ils font dans la vie. C’est une sorte de fenêtre sur la vie du territoire.
