Alors assistantes vétérinaires dans le même cabinet strasbourgeois, Imy et Anaïs ont décidé de changer de vie en s’associant pour lancer un projet qui leur correspond : le Troquet des poilus, un lieu de vie pour les maîtres et leurs animaux. En septembre 2024, après avoir mûri le projet, les deux amies-associées ont commencé à visiter des locaux : « En novembre, nous avons eu un coup de cœur pour celui d’Erstein, anciennement Cycles Scoots 67 ». Après de longues démarches, Imy et Anaïs ont reçu les clés cet été : « Nous avons entamé de longs mois de travaux, durant lesquels nous avons beaucoup été aidées par nos proches ».
Le 22 novembre, le Troquet des poilus a ouvert ses portes au public. Les maîtres et leurs compagnons ont pu découvrir un espace de 250 mètres carrés aménagé en plusieurs pôles distincts, aussi bien dédiés aux humains qu’aux animaux : « Nos services concernent principalement les chiens et les chats, mais tout le monde est accepté. Chaque maître doit rester responsable de son animal », souligne Anaïs.
Un espace, plusieurs univers
L’espace d’entrée est occupé par la partie café : « Nous avons élaboré une carte pour humains et une autre spécialement conçue pour les poilus ». Une autre pièce, en retrait du tumulte, a été rebaptisée Le coin des copains : « C’est un espace pour se mettre au calme, qui convient notamment aux animaux stressés ». Chaque mercredi matin, une ostéopathe animalière, Lara Jost, y intervient, suivie les vendredis et les samedis matin par Sandrine Tringler, spécialiste en Fleurs de Bach.
À l’arrière du Troquet, une boutique occupe une grande partie de l’espace : « Nous y vendons une sélection soignée d’accessoires, friandises, jouets et produits de qualité pour chiens et chats ». Enfin, les propriétaires de chiens peuvent même profiter d’un espace « dog wash », réalisé sur mesure : « Tous les produits nécessaires au lavage sont à la disposition des maîtres ». Une toiletteuse, Pauline Agogué de Pawrenthèse Toilettage, intervient sur site les mardis et les vendredis : « Lors de leurs jours de présence, les intervenantes sont uniquement disponibles sur rendez-vous ».
Les deux amies pensent déjà au futur : « Après les fêtes, nous organiserons des événements : conférences, interventions de professionnels, etc. De plus, nous avons un sous-sol de 200 mètres carrés et une cour à aménager, pour y créer de nouveaux espaces pour les maîtres et leurs animaux », conclut Imy.
