Maxi Flash : Molsheim termine la saison à la première place de sa poule en Nationale 1. Comment expliquer cette belle réussite ?
Laurent Schott : Nos joueurs ont donné le meilleur d’eux-mêmes, mais cette réussite ne repose pas uniquement sur leurs épaules. À côté, le staff et les bénévoles ont rendu cette performance sportive réalisable. Nous mettons en avant le sportif, mais derrière, en coulisses, c’est toute une équipe qui a travaillé d’arrache-pied toute la saison. De plus, nous avons tiré beaucoup de leçons de la saison passée. Sportivement, nous avons notamment tout mis en œuvre pour éviter les blessures. Un suivi musculaire complet était de mise tout au long de l’exercice, et cela nous a permis d’éviter que les joueurs soient indisponibles trop longtemps. Il a fallu se remettre en cause et évoluer. Chaque soir de match était un événement. Nous avons réussi à créer une belle émulation autour de notre équipe fanion. C’était une saison pleine, à tous les niveaux.
Ce résultat en Nationale 1 vous permet d’accéder à la phase fédérale. À quoi s’attendre ?
Nous avons beaucoup d’échanges avec des clubs qui y évoluent. Nous avons déjà une idée de ce que ça représente. Nous nous sommes mis en ordre de bataille assez tôt pour anticiper cette montée. Fort heureusement, nous respectons déjà l’ensemble du cahier des charges. Nous avons fait en sorte que tout se fasse sereinement à tous les niveaux du club, et que la montée ne soit pas une « révolution ».
L’idée est de travailler sur ce qui a marché et de le faire évoluer. Nous allons apporter quelques touches pour stabiliser notre effectif à haut niveau, mais nous ne balaierons pas d’un revers de manche toute l’équipe pour repartir d’une page blanche : ce n’est pas l’objectif.
Le club évolue sportivement, mais aussi administrativement, avec l’arrivée d’investisseurs et de partenaires d’importance. Le MOC intéresse !
C’est vrai. Avec l’arrivée de notre partenaire Joan Beaufort, tout s’est accéléré. Il s’inscrit dans une évolution saine, mais pas dans une révolution. Nous avons gagné du temps, nous avons changé de braquet, mais pas de trajectoire. La passion reste notre leitmotiv. Si les joueurs ont performé toute la saison, c’est parce qu’ils ont senti cette passion.