L‘histoire familiale a commencé dans les années 30, lorsqu’Umberto et Marthe D’Alberto, les grands-parents de Bruno, ont ouvert leur salon de coiffure sur la place Kléber.
Dans les années 50, le couple a transmis le relais à leur fils, Richard, accompagné de sa femme Yvette. En 1958, Richard D’Alberto est devenu Meilleur Ouvrier de France en coiffure. En 1983, à seulement 15 ans, Bruno a commencé à suivre son apprentissage dans le salon familial, il n’en est jamais parti, il y travaille depuis 42 ans. En 2004, dans les pas de son père, le représentant de la troisième génération est devenu à son tour Meilleur Ouvrier de France, avant de devenir le président délégué des MOF du Grand Est : « Avec ce rôle, je suis devenu garant des valeurs des MOF, mais surtout garant du bon fonctionnement du concours des Meilleurs Apprentis de France (MAF) », explique-t-il. « Le plus important est de valoriser l’artisanat. Je suis porte-parole des artisans du Grand Est. L’objectif est de les mettre en lumière ! », poursuit l’artisan.
Les Meilleurs Apprentis de France
Mais comment fonctionne le concours ? « Il est ouvert à tous les apprentis. Chaque corps de métier se voit attribuer un sujet. Chacun d’entre eux dispose de son propre président et de son propre jury. Les participants sont audités et notés sur leurs réalisations. La note détermine la couleur de la médaille. Une évaluation au-dessus de 17 permet d’accéder au classement national. Les titres nationaux seront remis à la fin du mois », détaille Bruno D’Alberto, heureux d’accueillir une telle cérémonie en Alsace. « C’est une manière de mettre en avant notre artisanat de qualité et nos valeurs. C’est une belle reconnaissance de notre tissu artisanal, de notre passé de corporations. C’est la première fois en 40 ans que le concours a lieu dans le Grand Est. Cet anniversaire sera fêté de la meilleure des manières », conclut le président délégué.