Maxi Flash : Vous êtes un féru de vidéo ?
Lucas Stoll : Je suis surtout passionné de cinéma. C’est marrant parce que, quand j’ai commencé à bosser il y a un peu plus de dix ans, je me suis retrouvé assez vite à travailler pour des chaînes YouTube, mais en fait ce n’est pas du tout quelque chose qui m’intéressait. Et aujourd’hui, beaucoup entrent dans des écoles de cinéma pour travailler dans le monde de YouTube. Moi, heureusement, j’ai la chance de faire de tout : documentaire, web, fiction. À chaque fois c’est un nouveau défi, avec une écriture différente selon le format.
À l’origine, il y a donc le cinéma. Comment est née cette passion ?
Tout a commencé quand j’avais 6 ans. J’ai vu un film de Louis de Funès, Le Gendarme en balade, et je suis tombé en amour. À la suite de ça, j’ai commencé à m’intéresser à tous ses films, ce qui m’a ouvert à d’autres. Puis j’ai tourné mon premier court-métrage à 12 ans, et je n’ai jamais arrêté. Mon oncle, plus âgé que moi, avait un caméscope. Je l’ai pris et j’ai fait un remake de King Kong avec des Playmobil, dans le jardin de mes grands-parents. Il s’appelait Playmo Kong (rires). Puis ça s’est professionnalisé au fur et à mesure et je me suis vraiment lancé à 19 ans.
Et aujourd’hui, vous travaillez avec des personnalités comme les youtubeurs Hugo Décrypte et Squeezie, ou encore Claudio Capéo.
C’est vrai, mais ce sont des gens qui ont mon âge. Ils se sont professionnalisés en même temps que moi. Donc c’est, en quelque sorte, un concours de circonstances. Je n’ai pas spécialement cherché à travailler pour eux, ça s’est fait naturellement.
Votre métier, de plus en plus de jeunes veulent le faire. Qu’est-ce que vous avez envie de leur dire ?
Il n’y a pas de secret. Il faut faire, un maximum. C’est un métier où on ne cesse d’apprendre. Ça fait vingt ans que je fais des films, et pourtant, je continue d’engranger et d’expérimenter. Donc si tu veux devenir bon, le seul secret, c’est de ne pas avoir peur et de faire, de tester.