En 2018, l’aventure créative de Gaëlle Burkhart a commencé avec la pratique du crochet : « Je réalisais des peluches et des coffrets de naissance. Ça fonctionnait plutôt bien », reconnaît-elle. « J’ai fondé l’entreprise Larouckine à cette époque. Cependant, en 2021, j’ai commencé à souffrir d’une névralgie d’Arnold, qui m’a obligé à arrêter de crocheter, car la position de création me faisait trop mal », complète Gaëlle.
Soucieuse de continuer à utiliser ses mains, Gaëlle s’est tournée vers la fabrication de bijoux : « C’est venu naturellement ». Ainsi, l’artiste d’Erstein a commencé par créer des bracelets, des boucles d’oreilles et des colliers en bois, puis en résine, incrustés de véritables fleurs : « L’année dernière, j’ai investi dans un graveur sur métal. Ça m’a permis d’élargir ma gamme et d’asseoir mon style. Ainsi, mes créations sont personnalisables et uniques. Les clients ont juste à me dire ce qu’ils souhaitent et je le réalise. Je propose tous types de visuels axés sur le bien-être, la famille et les événements de la vie ». Gaëlle est même capable de reproduire une écriture, en la vectorisant et en la gravant : « Par exemple, le collier que je porte reprend une phrase qu’a écrite ma fille sur un papier ».

L’objectif : se diversifier
En plus de sa gamme d’intemporels, Gaëlle a aussi sorti une collection appelée Pénélope, inspirée des pièces aperçues dans la série Les Chroniques de Bridgerton. Pour cette nouvelle année, la créatrice aimerait mettre l’accent sur les créations pour hommes, mais aussi les médailles pour animaux.
Tous les bijoux sont réalisés en acier inoxydable : « Ils utilisent la même matière dans les blocs opératoires ». Pour se faire connaître, Gaëlle essaie de participer à un marché par mois : « Je me déplace dans tout le Bas-Rhin. Les 29 et 30 mars, je serai présente au Salon des créateurs d’Achenheim ». De plus, l’Ersteinoise préside l’association Les CréArtistes. Chaque décembre, avant les fêtes, le collectif de créatrices organise un marché au sein du musée de l’Etappenstall.
Pour la petite histoire
Pourquoi Larouckine ? Gaëlle est rousse et elle l’assume. Le « CK » qui compose le nom vient de son côté « un peu rock et funky ».