Bel Canto vient de sortir. Pourquoi ne pas chanter seul ?
Vincent Niclo : Je l’ai créé avec un chœur symphonique, car c’est une envie que j’avais depuis longtemps. J’adore les voix. Bel Canto, c’est l’art de mettre sa voix en avant, dans différents styles musicaux, mais majoritairement le registre classique. C’est un album constitué de reprises, que je rêvais de chanter. Il y a Diego libre dans sa tête, car c’est la chanson qui m’a fait gagner Mask Singer, My Way, car c’était la chanson préférée de mon père décédé l’année dernière, L’Assasymphonie, une musique de comédie musicale que j’adore, ou encore The Prayer, pour faire un clin d’œil à Céline Dion. Chacune de ces chansons a une signification particulière pour moi. Elles n’ont pas été choisies par hasard. Les interpréter avec un chœur symphonique, c’est ma manière de les faire revivre. La vie m’a mené à cette nouvelle création. Je me laisse porter et ça fonctionne.
Vous avez évoqué votre reprise de The Prayer, en duo avec Adeline Toniutti. C’est le seul featuring de l’album. Pourquoi avoir choisi Adeline ?
En mars 2024, j’ai participé au spectacle Céline symphonique, aux côtés d’Adeline Toniutti, connue pour être coach vocale et professeure au sein de la Star Academy depuis 2022. J’ai immédiatement adoré sa voix un peu rauque – et rock –, mais aussi sa personnalité. J’ai trouvé qu’elle serait parfaite pour débuter la chanson The Prayer, interprétée par Céline Dion et Andrea Bocelli. Je ne regrette pas mon choix. Elle a amené un côté très moderne et je suis fier du résultat.
Une grosse tournée s’annonce. Impatient ?
Bien sûr. Elle commencera en mars. Je tournerai dans toute la France, mais aussi en Belgique et en Suisse. Je serai de passage par le Palais de la musique et des congrès de Strasbourg le 23 mars. Fin 2025, j’irai même me produire aux États-Unis, de New York à Los Angeles. Je suis heureux de pouvoir exporter cette création !
Un passage par l’Alsace. Connaissez-vous la région ?
Ma grand-mère habitait Illkirch-Graffenstaden. Je venais souvent la voir dans ma jeunesse. J’y ai découvert toutes les traditions, mais surtout la gastronomie. Elle m’a notamment transmis ses recettes de la choucroute et du kougelhopf. Plus tard, j’y suis venu pour chanter, pour me produire à diverses occasions. Il y a deux ans, j’ai entrepris une tournée des cathédrales et des églises, grâce à laquelle je suis passé dans treize villes et villages alsaciens, dont un des plus beaux de France, Kaysersberg.
Aura-t-on l’occasion de vous voir à la télévision prochainement ?
Oui. J’ai participé à l’émission Quelle sera la meilleure chorale de France ?, diffusée sur France 3 à Noël. Nous avons tourné l’émission début novembre au Royal Palace de Kirrwiller. Dix chorales y ont participé. Je fais partie du jury, aux côtés de Laurent Luyat, Adeline Toniutti et Magali Ripoll, de N’oubliez pas les paroles. Les années précédentes, nous avions déjà consacré un concours du même type pour les danses et les chants folkloriques. D’ailleurs, ce dernier avait été remporté par la Maîtrise Sainte-Philomène de Haguenau !