« L’idée du festival vient de Frédéric Fender, un employé communal féru d’histoire qui a proposé de reproduire une fresque historique, de l’époque des Gaulois jusqu’à nos jours, en faisant intervenir diverses associations de reproduction historique », explique Alain Stenger, premier adjoint au maire d’Erstein, chargé des sports, de la vie associative et des animations. L’année dernière, pour sa deuxième édition, le Festival Tempus prenait la forme d’une immense reconstitution, le long d’un tracé de 1,4 kilomètre à travers ville et nature : « Ce dernier change tous les ans. Cette année, il fera 1,7 kilomètre et rassemblera des associations de reconstitution, toutes époques confondues ». L’histoire de la ville d’Erstein sera suggérée tout au long du parcours. De plus, 2024 oblige, un gros focus sur les 80 ans de la Libération est prévu. L’événement se veut pédagogique et le plus réaliste possible.
Une histoire, aussi en musique
Pour agrémenter cette troisième édition, le festival s’est doté d’une partie musicale :
« Nous organisions déjà des moments musicaux de qualité lors des années précédentes, avec notamment une tribute band Abba, mais l’organisation était compliquée, c’était problématique ». Pour cette nouvelle édition, tout a été revu et organisé au mieux. Les festivités musicales commenceront le vendredi 23 août à 19h30 avec Ouidad, une chanteuse de pop parisienne, Claudio Capéo, l’Alsacien devenu incontournable de la scène française, mais aussi La Camelote, un groupe de plusieurs musiciens aux « gueules de cinéma » et « prêts à donner de la joie ». Le lendemain, le samedi 24 août à 19h30, The Sparkle Family, un groupe alsacien de gospel, Raphaël, un artiste français de renom, et Stephan Eicher, l’homme aux millions de disques vendus, se donneront la réplique.
« Nous souhaitions des artistes qui s’adressent à un public familial », conclut l’élu.
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