À quelques jours des Jeux olympiques, l’attente va-t-elle enfin monter ? On ne va pas se mentir, malgré les efforts des organisateurs, on a eu un peu de mal à se projeter sur ces fameux Jeux de Paris 2024, entre les élections législatives, l’Euro de foot, le Tour de France, le dossier des droits TV du foot français, le début des vacances, les résultats du Bac, et pour les amateurs de tennis, Wimbledon. Et j’en passe.
Alors voilà, les JO, ça commence le 26 juillet et pour essayer de se motiver, on peut se dire qu’on va suivre avec attention les athlètes alsaciens ! Pour une fois que certains sont sur le devant de la Seine… À eux d’en profiter et de nous faire rêver.
Ceux qui y seront, et ceux qui n’y seront pas
Il y avait des évidences, comme au hand avec Yanis Lenne chez les gars et Laura Flippes chez les filles, en gymnastique avec Morgane Osyssek, en escrime avec Sara Balzer (la n°1 mondiale !), en escalade avec Bassa Mawem, en volley avec Benjamin Toniutti, ou encore au tir à la carabine avec la jeune prodige Océane Muller.
Mais ce n’est pas tout ! Difficile d’établir la liste complète de ces sportifs qui espèrent briller dans la plus belle des compétitions. Les JO, c’est tous les quatre ans, pas plus ! La pongiste Charlotte Lutz ne sera alignée qu’en compétition par équipe, mais c’est déjà énorme. En basket, Franck Ntilikina a trouvé grâce aux yeux du sélectionneur Vincent Collet, tandis que la pépite du sprint strasbourgeois, Jeff Erius, décroche sa place dans le relais 4x100m tricolore !
Il y a tous ceux qui y seront, et puis il y a ceux qui n’y seront pas. Et on doit aussi avoir une pensée pour eux. Ils ont tout donné, repoussé leurs limites, investi énormément dans cet espoir ultime, presque sauvage, de rallier Paris, ville de toutes les lumières. Je pense forcément à Baptiste Mischler, qui a tant donné pour retrouver son niveau. Il est sur le bon chemin, il lui a juste manqué un peu de temps. Que les Alsaciens qui y seront courent aussi pour ceux qui n’y seront pas ! On n’oublie pas que dans le drapeau français, il y a le blanc et le rouge de l’Alsace !
