Ses premiers contacts avec le métier remontent à 1999, lorsqu’elle a commencé ses études d’esthétique à Mulhouse : « J’y suis restée deux ans, en internat, et j’ai enchaîné avec deux autres années d’apprentissage à Strasbourg, tout en ayant un appartement et un patron à Saverne », se souvient-elle. Une fois diplômée, Nathalie a travaillé dans divers instituts reconnus de la région, comme à l’hostellerie des châteaux d’Ottrott pendant cinq années : « Alors que j’étais en poste à Obernai, j’ai eu mes enfants et j’ai eu la volonté de changer ma manière de travailler, de m’orienter vers une autre expérience ». Ainsi, Nathalie a eu l’idée de créer son propre institut à domicile : « J’ai suivi une formation pour apprendre à gérer une microentreprise à la Chambre des métiers d’Alsace, tout en aménageant mon futur espace ». Ce dernier a ouvert au public en juillet 2020, en pleine épidémie. Nathalie a dû faire face à plusieurs fermetures, mais elle s’en est sortie !
Une activité à l’équilibre
À ses débuts, la clientèle de Nathalie était surtout composée d’anciennes clientes – oui, le salon est réservé aux femmes -, qu’elle a côtoyées lors de ses expériences passées : « Petit à petit, le bouche-à-oreille a fait son travail. De plus, en distribuant des flyers, j’ai attiré quelques locales heureuses de pouvoir bénéficier de tels soins à pied ou à vélo. Certaines m’ont confié être soulagées de ne plus avoir besoin de se rendre au centre-ville d’Obernai, par exemple ». Nathalie propose des soins du visage, mais aussi du corps, de bas en haut. Massages et épilations font aussi partie de ses services : « Je n’utilise que des produits biologiques naturels, fabriqués en France. Ils sont uniquement trouvables en instituts ou en spas ». Pour celles qui aimeraient prolonger le bien-être à domicile, elle vend également des savons, produits par la savonnerie Kolibri de Valence. Tous les soins sont sur rendez-vous : « Je souhaite pouvoir prendre le temps avec mes clientes », conclut l’esthéticienne.
Pour la petite histoire
Le nom du salon, Brin’belle, est une référence directe aux origines de Nathalie. Dans les Vosges, une brimbelle est le surnom donné à une myrtille.