Reprendre ses études à 30 ans demande du courage. Vers quelle branche vous êtes-vous tournée ?
Laetitia Biero : Je me suis lancée dans un CAP esthétique pendant un an, au sein de l’école ICE de Strasbourg-Hautepierre, qui n’existe plus aujourd’hui. Grâce à mon passé, j’ai été exemptée de quelques matières. À ce moment-là, j’étais encore une maman célibataire. Je devais subvenir aux besoins de mon fils, mais aussi aux miens. J’ai pu obtenir une subvention du Conseil régional, qui a tout de même pris en charge le financement de la formation à hauteur de 80 %. Pendant un an, je ne côtoyais que des jeunes. J’ai obtenu le diplôme avec de très bons résultats.
Avez-vous d’abord travaillé en institut ?
Laetitia Biero : Non, j’ai tout de suite voulu me mettre à mon compte avec des interventions d’abord chez des personnes que j’avais aidées dans mon ancienne vie. Le bouche-à-oreille a vite fait son travail et j’ai commencé à intervenir dans tout le Bas-Rhin. Lors de mon installation à Fessenheim-les-Bas, dans le Kochersberg, j’ai accueilli aussi des clients chez moi pour des massages et divers soins. J’avais aménagé une pièce pour recevoir, mais c’est devenu trop petit.
En 2023, vous avez déménagé votre institut, « LB-Autrement », à Molsheim.
Laetitia Biero : Oui, dans un ancien cabinet médical que j’ai remis au goût du jour avec mes proches. Nous l’avons rafraîchi, mais aussi embelli et décoré. Ma clientèle passée m’a suivi, mais j’ai toujours du mal à convaincre les locaux.
Qu’est-ce que vous proposez ?
Laetitia Biero : Je propose des massages relaxants et drainants, mais aussi des soins comme des épilations – sans colophane et aux plantes -, des soins du visage – avec des produits à base de fruits et de légumes que je fabrique moi-même -, et d’autres traitements du pied et même du dos. J’utilise uniquement des produits de marques françaises, certifiées bio et véganes. Je ne souhaite pas utiliser de perturbateurs endocriniens. Le client me confie son corps, j’en prends soin.