Comment avez-vous découvert la kinésiologie et pourquoi avoir décidé de vous lancer à votre tour ?
Sophie Meyer : Petite, ma fille avait du mal à se concentrer à l’école, elle ne restait pas en place. Je suis allée voir plusieurs spécialistes, dont une kinésiologue, qui nous a beaucoup aidés. Ce fut une révélation pour moi. Dans les années qui ont suivi, cette personne a ouvert une école dans la région, à Hilsenheim. J’ai décidé de me lancer à mon tour en 2020.
Comment s’est déroulée la formation ?
C’était un cursus de deux ans. Je l’ai suivi en parallèle de mon boulot à l’ADT, notamment les week-ends. Il y avait de la théorie, mais surtout beaucoup de pratique. Nous apprenions les protocoles en cours et nous pratiquions les uns sur les autres. Pour pouvoir passer l’examen, nous devions présenter cinquante cas, ce qui nous a permis de constituer notre réseau. Je l’ai terminé en fin d’année 2022.
Comment pourriez-vous décrire cette pratique ?
En kinésiologie, nous travaillons sur la mémoire cellulaire. Nous partons du principe que tout ce que nous vivons s’imprime dans nos cellules. Notre outil de travail est le test musculaire. En parlant à la personne, en cas de stress, le muscle peut montrer une légère faiblesse et c’est ce que nous cherchons pour agir dessus. Nous interrogeons l’inconscient. Pour régler un problème, nous essayons de retrouver l’élément déclencheur et d’agir dessus. Je suis cartésienne. J’ai les pieds sur terre. Tout est scientifique. L’interprétation ne sort pas de nulle part. Je ne suis pas magicienne, mais je donne des outils. Après un premier passage, la plupart observent un changement. Pour certains, il suffit d’une séance, et pour d’autres, il en faut plusieurs. La kinésiologie ne se substitue pas à la médecine traditionnelle. C’est un complément. Un avis médical reste indispensable.
Vous avez ouvert votre cabinet et votre entreprise en mai 2023. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Effectivement. Mon frère, qui est à la tête d’une pépinière, m’a mis des locaux à disposition. J’ai quitté mon emploi en me lançant dans la kinésiologie, mais je n’en vis pas encore. Cependant, le bouche-à-oreille m’aide beaucoup.