vendredi 22 novembre 2024
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Miss Alsace sera Miss France

La magie de décembre, les lumières et les paillettes, c’est aussi l’élection de Miss France. Ce samedi 16 décembre, elle sera sacrée sur TF1 lors du concours annuel organisé cette année à Dijon. Nous croyons très fort qu’Adeline Vetter succédera à Indira Ampiot et apportera une nouvelle couronne à l’Alsace, la septième depuis 1940.

Maxi Flash titre en une : « Adeline Vetter, Miss France ».

C’est une affirmation, pas un pronostic, car dès son élection, la pharmacienne de 27 ans et
d’1,70m a mis toutes les chances de son côté. Elle a parcouru l’Alsace en tenant son journal dans Maxi Flash pendant sept semaines, avant d’entrer dans la dernière phase de la préparation avec un voyage en Guyane, en compagnie des 29 candidates des autres régions de l’hexagone.

Un parcours parfait avec une première victoire plus symbolique que décisive : elle a gagné le quizz de culture générale. Le lendemain de son sacre du 10 septembre au Royal Palace, elle n’a pas hésité une seconde a affirmé à Maxi Flash qu’elle allait « ramener la couronne à la maison », c’est-à-dire dans le Ried, près de Rossfeld où elle a grandi, et dans toute l’Alsace.

On y croit, vous y croyez, ce samedi soir nous serons tous devant notre téléviseur pour regarder la grande soirée suivie par des millions de téléspectateurs, nous serons accrochés à nos téléphones pour voter en masse pour la plus belle des Miss.

– 3 questions à Adeline Vetter –

Dans quelle circonstance vous êtes-vous inscrite pour devenir Miss Alsace ?

Ce n’était pas dans mes projets de vie, ça n’a jamais été un rêve de petite fille, ni les miss ni les paillettes, moi j’étais plutôt avec mes chèvres, et je suis restée longtemps anti-réseaux sociaux, jusqu’à mes voyages où j’ai commencé Instagram. Un jour, une amie qui est dans le milieu des miss m’a dit « Si tu fais 1,70m, tu as le profil, pourquoi tu ne te lancerais pas ? » Au début, c’était un non catégorique, et puis finalement les gens autour de moi se sont montrés très enthousiastes. Je me suis dit pourquoi pas, c’est un challenge. J’ai survécu à un long voyage en Colombie, je vais survivre au monde des miss ! En plus, les critères d’âge ont été ouverts l’année dernière… Aujourd’hui, je suis la plus vieille miss jamais élue de l’histoire de Miss France, et j’en suis fière ! C’était la plus belle soirée de ma vie, et j’aurais dit la même chose si j’étais arrivée deuxième. Juste monter sur scène, c’était déjà gagné par rapport à moi-même. Maintenant, on va tout donner pour aller chercher la couronne, pour l’Alsace !

Vous avez grandi à Rossfeld, près de Sélestat, comment décririez-vous vos jeunes années ?

J’ai grandi dans la maison familiale, nous étions quatre frères et sœurs, non loin de mes arrière-grands-parents et grands-parents. À Rossfeld, on se connaît tous, on se croise au détour d’une rue et tout le monde dit bonjour. C’est un petit village de 1000 habitants, surtout connu pour notre équipe de foot ! (rires) La campagne quoi, il y fait bon vivre !

Samedi, vous ne comptez pas seulement défendre la féminité, mais aussi certaines causes personnelles…

La cause animale me tient à cœur depuis toujours. À la maison, on a toujours accueilli des animaux de l’association l’Arche de Noé, des chevaux, des cochons, des chèvres… Et puis, la raison pour laquelle je me suis lancée dans Miss Alsace, c’est que mes années lycée ont été assez sombres et douloureuses. J’ai changé cinq fois de lycée en deux ans, parce que j’ai été victime de harcèlement comme beaucoup de gens, c’est triste à notre époque. C’est parti d’une jalousie qui est montée, montée, montée. C’est ce message que je veux faire passer, dire aux jeunes que ça m’est arrivé et dix ans plus tard, je ne me cache plus, j’ose briller et exister, alors que je me suis empêchée de le faire pendant très longtemps.

 

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