Avec le temps, vous avez montré que vous pouvez courir plus de 100 kilomètres. Comment avez-vous atteint ce niveau ?
Sandra Walter : J’ai toujours fait du sport. Quand j’ai commencé la course il y a une dizaine d’années, je ne courais que sur des petites distances. En m’entraînant toujours plus, j’ai pu augmenter la durée de mes courses. Je suis tombée amoureuse du trail. J’aime aller courir en montagne. Mon emploi du temps ne me permet pas toujours de m’entraîner sur des terrains accidentés, donc je dois me contenter du plat, du bitume. J’aime la vitesse aussi donc ça ne me dérange pas forcément. D’ailleurs, ma distance fétiche est celle du semi-marathon (21,09 kilomètres).
Pratiquez-vous une autre activité physique à côté de la course à pied ?
Sandra Walter : La course à pied est mon activité sportive de prédilection, mais je fais aussi du vélo avec mon mari, Laurent. Il faut dire que courir est une pratique sportive qui abîme beaucoup les jambes. Parfois, je laisse volontiers une séance de course de côté pour faire du vélo. J’essaie d’alterner pour soulager mes articulations.
Votre mari vous suit partout ?
Sandra Walter : De plus en plus. Depuis quelques années, il m’accompagne sur les compétitions. Lors des entraînements, il court à mes côtés. C’est lui qui me coache, d’une certaine manière. En sport, nous faisons tout ensemble. C’est génial de partager ça en couple. C’est beaucoup de complicité.
Que retenez-vous de ce bon résultat lors de l’Ultra-Trail des Chevaliers ?
Sandra Walter : C’était mon premier ultra de cette distance. C’est une chance d’avoir une telle compétition dans notre région. C’était une très belle expérience, sur un terrain que je connais bien. Ça me paraissait logique d’y participer. C’est une première très encourageante. Cette course a permis de confirmer que le trail est ma préférence.
Avec cette 6e place, vous avez décroché un dossard pour l’Ultra-Trail du Mont-Blanc. Vous avez décliné l’opportunité…
Sandra Walter : Effectivement. Ça demandait de l’orga-nisation. Mon activité professionnelle ne me permettait pas d’y aller. J’ai peut-être raté la chance de pouvoir le faire, mais j’espère tout de même y arriver un jour.