dimanche 24 novembre 2024
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Charly Weber – L’onde positive

Originaire de Meistratzheim, mais maintenant Strasbourgeois et Parisien, Charly Weber vient de vivre sa 15e rentrée radio. D’abord destiné à une carrière de professeur d’histoire, la radio est venue tout éclipser pendant ses études. Aujourd’hui, en plus de l’antenne tous les week-ends sur RFM, l’Alsacien commente du handball, intervient dans plusieurs podcasts et espère même retrouver du temps pour chanter.

Maxi Flash : Charly, quelle est votre histoire avec la radio ?

Charly Weber : Gamin, avec mon cousin Christophe Agius, commentateur du catch depuis vingt ans, nous avions pour habitude de faire du football et d’imiter Éric Sold, un ancien commentateur sportif à l’époque de Radio France Alsace. En soirée, dès qu’il y avait un micro, j’étais aussi le premier à raconter des bêtises. Je faisais tous types de présentations loufoques. Mais ça ne m’est jamais venu à l’idée d’en faire mon métier.

Qu’aviez-vous visé comme carrière ?

À la base, je voulais être professeur d’histoire. J’ai même commencé une licence. Mais un jour, j’ai gagné un voyage après avoir participé à un jeu radio. Pendant le séjour, le patron de la radio en question était présent. Nous avons discuté tout le week-end et ça m’a donné envie de faire de la radio. En rentrant, un pote m’a dit qu’il y avait une école dédiée à Paris. Je m’y suis inscrit et j’y suis resté deux ans.

À quoi ressemblaient vos débuts à l’antenne ?

J’ai réalisé plusieurs stages, dont un à Télérama, où nous avons monté une webradio. Avec l’équipe, j’ai contribué à créer des jingles et même réaliser des interviews. Nous avions reçu Fabrice Luchini et Marianne Faithfull, par exemple. Nous n’étions pas dans une vraie radio, mais dans un média plus large, ça nous a ouvert plein de possibilités. J’ai aussi réalisé un stage à France Bleu Alsace dans la foulée. La toute première radio où j’ai pu parler à l’antenne était la radio de l’Ososphère, un festival de musique strasbourgeois, à l’été 2008. Elle était en construction et pouvait être écoutée tout au long du gros week-end de l’événement. J’avais interviewé Sébastien Tellier, c’était dingue. Ça m’a encore plus donné l’envie de continuer dans cette voie.

Ensuite, vous avez commencé à RFM, tantôt au local, tantôt au national. Et vous y êtes resté fidèle…

Exactement. J’ai d’abord intégré la radio à Nancy, où je suis resté un an. Ensuite, je suis passé par France Bleu Alsace, avant de retourner à RFM en 2013. D’ailleurs, l’histoire est cocasse. J’ai postulé pour intégrer la locale à Strasbourg puis je suis parti en vacances. Pendant mon séjour, j’ai eu un appel du siège national. Ils avaient bien aimé ma maquette et ils voulaient absolument me rencontrer pour m’embaucher pour l’antenne nationale. J’y suis allé le lundi d’après pour qu’ils m’annoncent que je commence le jeudi. Sur place, j’ai croisé mon collègue qui s’occupait de l’antenne locale strasbourgeoise qui m’a demandé ce que je faisais là. Je lui ai expliqué et il m’a annoncé qu’il allait m’appeler dans la journée pour me donner le poste à Strasbourg. C’était une bonne journée ! (rires) Je suis resté en Alsace jusqu’en 2017, puis j’ai rejoint Paris. Depuis six ans, je suis à l’antenne le samedi et le dimanche, de 16h à 22h.

Considérez-vous la radio comme un métier passion ?

Bien sûr. Je prends toujours autant de plaisir. Finalement, le métier est toujours différent. J’évolue, la radio évolue, la musique aussi. J’essaie de me renouveler pour m’améliorer. C’est peut-être bête, mais en faisant de la radio, ça me fait toujours plaisir de savoir que mes proches peuvent m’écouter. Pas par vanité, mais par plaisir d’être avec eux alors que je suis à distance. Je peux être à Meistratzheim tout en étant derrière le micro à Paris. Je me suis toujours dit que je voulais intégrer une antenne locale, qui puisse être écoutée chez moi, dans mon village.

Mais il n’y a pas que la radio. Vous êtes aussi derrière le micro pour divers formats, n’est-ce pas ?

Oui, effectivement. J’ai lancé plusieurs podcasts. Il y en avait un sur Strasbourg que j’aimerais relancer. L’idée était de rencontrer des gens connus de la ville et de me balader dans les rues avec eux. Il y a un an, j’ai aussi lancé un podcast avec Christophe Agius appelé 40 mètres les gars – le Quiz. Une bonne cinquantaine d’épisodes sont déjà sortis. À côté de ça, je commente du handball pour la LNH depuis quatre ans, avec Via Storia. Il m’arrive aussi d’être speaker pour divers événements. Je réfléchis aussi pour relancer des formats sur Twitch.

Si je vous dis « Eddy Mitchell » et « cheveux longs », ça vous parle ? Est-ce que le chant est une de vos passions ?

Vous êtes bien renseigné ! (rires), Mais oui, la musique me passionne. Les différents projets sont un peu à l’arrêt. Nous vieillissons tous. Avec le temps, des maisons se construisent, des enfants viennent au monde… donc le temps manque à tout le monde. J’étais dans deux groupes de musique. Il y en avait un spécialisé dans les reprises de blues et un autre originaire de Meistratzheim qui s’appelle Meis’Cream. Ensemble, nous avons beaucoup joué dans la région. La salle de répétition existe encore et je sais que nous reprendrons un jour notre activité.

 

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