L’application Quivive-app a été développée par la start-up normande VDP 3.0. Elle est le fruit de deux ans de recherche et de développement. Les deux cofondateurs, Sylvène et Jean-Philippe, sont accompagnés d’une équipe de développeurs pour la partie application web, une responsable de la communication digitale et un cabinet d’avocat spécialisé en droit numérique. Initialement, elle a été créée pour protéger les adolescents contre le harcèlement scolaire et les femmes contre les violences conjugales. Elle s’est très vite développée pour élargir son champ d’action et s’adresser à toute personne équipée d’un téléphone portable, que ce soient des ados, des adultes et même des personnes âgées. Quivive-app permet d’enregistrer toutes les preuves d’une agression, verbale ou physique.
Un fonctionnement intuitif
Avant de sortir, si l’utilisateur pense faire face à d’éventuels dangers, il peut choisir d’activer l’application pour une, deux ou trois heures. Ainsi, en arrière-plan, Quivive-app enregistre tous les sons émis autour de l’utilisateur. Si ce dernier se considère victime d’une agression, le sonore peut être sauvegardé et peut servir de preuve. De plus, ce système permet à la victime de ne pas avoir à sortir son téléphone portable. Une fois en sécurité, cette dernière peut utiliser le fichier pour en parler à son entourage, sortir de l’isolement ou déposer une plainte. Les sons enregistrés pourront être transmis à la police, qui aura aussi accès aux datas augmentées comme les informations Wi-Fi ou les Bluetooth des appareils qui ont borné à proximité. Avec l’aide des opérateurs, ces données seront utilisées pour retrouver les agresseurs.
Léo Doré