Le festival Piano est né en 2016, l’idée est de Marie-France Bertrand, directrice du Musée Würth, et de Vincent Larderet, pianiste de talent et aussi directeur artistique de l’événement. À l’aube de la troisième édition en 2018, Olivier Erouart, qui a été directeur d’antenne de la radio Accent 4 pendant près de trente ans, a accepté de prendre le relais : « Dès mon arrivée à la tête du festival, j’ai souhaité instaurer une thématique différente pour chaque édition », explique le directeur artistique. « Mais attention, c’est loin d’être une épée de Damoclès au-dessus de la tête des artistes invités. Je leur demande simplement de faire en sorte qu’au moins une des œuvres de leurs répertoires colle avec cette thématique. Pour le reste, je leur laisse une totale liberté », ajoute-t-il. De plus, Olivier a aussi souhaité que le festival ne soit pas limité au piano, mais qu’il s’ouvre aussi à d’autres instruments, à la musique classique de manière générale. Cette année, le thème de Piano sera Des notes et des mots : « Nous avons souhaité faire un lien avec l’exposition en cours au Musée Würth, appelée La Bibliothèque fantastique, dans laquelle le livre est le sujet phare ».
Un programme sans fausses notes
Eric Artz, un pianiste concertiste, pédagogue et virtuose d’un répertoire à la fois classique, mais aussi de compositions de musiques de film et d’animés japonais, ouvrira les hostilités, le vendredi 8 novembre à 20h : « Il proposera un voyage musical dans l’univers de Miyazaki, en interprétant les bandes originales de ses plus grands films comme Princesse Mononoké, Mon voisin Totoro ou encore Le voyage de Chihiro ». Des pointures du piano comme Bruno Rigutto, élève du célèbre Samson François, et Elian Ramamonjisoa joueront les plus grandes créations de Chopin, Haydn ou encore Scriabine. Des pianistes s’associeront à d’autres artistes comme Aline Piboule avec Pascal Quignard, un récitant, mais aussi Elyette Weil avec Erwin Siffer, un pianiste de jazz franco-allemand, et même Adam Laloum et Mi-Sa Yang, une violoniste coréenne. Il y aura également un concert sans piano, proposé par le Trio Zerline, composé d’Alice Szymanski à la flûte, d’Estelle Gourinchas à l’alto et de Joanna Ohlmann à la harpe, « trois instruments qui ont beaucoup inspiré Claude Debussy ».
Les dates et heures de chaque concert sont répertoriées sur le site du Musée Würth : www.musee-wurth.fr
