A l’origine, Sylvie Grundler-Rifflart est informaticienne et qualiticienne de formation. En parallèle de sa carrière professionnelle, elle était aussi éleveuse de golden retrievers pendant quatorze ans. En 2011, afin d’accompagner au mieux les futurs maîtres, elle a décidé de se former en tant que comportementaliste canin. En 2018, Sylvie, qui avait déjà stoppé son activité d’éleveuse, a décidé de quitter son emploi et de se consacrer pleinement à sa passion pour les animaux.
Avec Tou’tout Zen, fondé dans la foulée, elle s’est mise à proposer du comportementalisme canin, des massages, mais surtout des traitements avec des fleurs de Bach : « À mes débuts dans le comportementalisme, je me demandais comment inculquer quelque chose à un chien traumatisé. C’est ainsi que j’ai découvert les fleurs de Bach », raconte Sylvie. « Elles ont été démocratisées dans les années 1910 par le médecin et homéopathe anglais, Edward Bach. Après de longues recherches, c’est lui qui a donné vie à des élixirs floraux, issus de macérations de plantes et de fleurs, capables de soigner des états émotionnels négatifs. Depuis, des laboratoires du monde entier ont repris ses études et de nombreuses nouvelles décoctions ont vu le jour», poursuit-elle.
Un pouvoir naturel
Chaque fleur de Bach a sa particularité : « Par exemple, le houx agit sur la colère et la frustration, le hêtre sur l’arrogance, la mimule sur les peurs précises, la bistorte sur les personnes ou les animaux qui ont besoin de tout contrôler… ». À son niveau, Sylvie réalise d’abord une analyse comportementale de l’animal, durant laquelle elle coche des cases et sélectionne des fleurs à administrer : « J’en cumule huit, au maximum. Ensuite, le mélange est donné à l’animal durant 21 jours ». Sylvie n’est pas une magicienne, elle le dit haut et fort : « Les fleurs de Bach ne sont pas magiques. Nous travaillons sur un support émotionnel, contrairement aux traitements traditionnels qui peuvent créer une dépendance. Elles ne fonctionnent pas sur tous les animaux, ni même sur tous les humains, mais la plupart des traités réagissent bien et évoluent ». Sylvie travaille avec des chiens, des chevaux et même des oiseaux. Il est aussi bon de savoir que ces fleurs n’agissent pas uniquement sur les animaux, mais aussi sur les humains : « Ils ne constituent pas le gros de ma patientèle ».
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Le chiffre
1200 : C’est le nombre d’animaux que Sylvie a déjà traité avec des fleurs de Bach.
