Parmi les journées mondiales les plus improbables, nous avons ce mardi 9 avril la Journée mondiale de la licorne. Il ne s’agit pas de la célèbre brasserie de Saverne, mais bien de l’animal mythique – au sens mythique du terme. Le cheval avec une corne sur le front est devenu l’emblème des petites filles, galopant sur un arc-en-ciel, et transportant sur son dos toutes sortes de princesses avec des chevelures étincelantes (la licorne et la princesse), sur fond de cake à la fraise.
La première apparition de la licorne remonte à une tapisserie de 1500, et il n’y avait pas d’arc-en-ciel dans les parages : un cheval blanc avec une barbichette de bouc, une corne sur le front et des sabots crochus – on a depuis épuré un peu le concept. Des textes en font mention à l’Antiquité également. De fait, la licorne a fait l’objet de recherches :
cet animal a-t-il pu réellement exister à une époque ? Comme le dodo, fait-il partie de ces espèces éteintes avant même qu’on ait vraiment pu les étudier ?
Le retour du rêve
En net regain de forme depuis quelques années, la licorne fait partie de notre imaginaire collectif. Tintin lui-même s’aventure sur les traces de la Licorne, un bateau disparu sans laisser de trace… Un peu comme le canasson cornu.
J’échangeais récemment avec un amateur de Porsche (papier à retrouver rapidement dans Maxi Flash, restez connectés), qui me parlait, là aussi, d’un modèle « licorne » : comprenez la voiture mythique que l’on rêve tous de trouver en bon état un jour. On la croit introuvable, et paf, on la trouve. Et c’est forcément une grande émotion, un coup de cœur sans égal.
La licorne, c’est donc un peu tout cela : l’élégance, la beauté, la pureté, tout en ayant ce côté introuvable, cette recherche de l’impossible. Alors si votre enfant vous demande une licorne, il n’y a pas anguille sous roche, mais une façon de matérialiser ses plus beaux rêves. Et puis posez-vous la question : votre licorne, c’est quoi ?