Thomas Colaone est un amoureux des terres africaines. Il les arpente régulièrement objectif en main. Au musée Etappenstall, il proposera une série de trente photographies « Afrique sauvage, du blanc au noir », réalisée en Afrique du Sud, en Namibie, au Botswana et en Zambie.
Ainsi, « il sublime des portraits d’animaux par une technicité et une inventivité parfaitement maîtrisée du contre-jour, avec la seule lumière naturelle », explique le musée dans son communiqué. Cette série, c’est aussi une manière pour lui de montrer son engagement dans l’écoresponsabilité, ainsi que dans la sensibilisation sur les problématiques de disparition de la faune africaine. Dans le même temps, l’artiste Bison Ravis – anagramme de Boris Vian – proposera l’exposition « Dans la peau de Bison ». Cet artiste autodidacte, inspiré par l’anticonformisme, « a choisi de s’affranchir de toutes contraintes pour mettre en œuvre le labyrinthe de sa pensée ». Au musée, il exposera des objets hétéroclites, avec lesquels il fabriquera des histoires qu’il racontera au public. Il donnera aussi la possibilité aux visiteurs de contribuer à son art avec l’œuvre « Roue libre n°5 ».
Ces deux expositions interviendront au musée dans le cadre de sa saison culturelle « Libres », mais aussi pour fêter les vingt ans de l’établissement. Le vernissage aura lieu lors de la Nuit européenne des musées, le samedi 13 mai à 19h30. Jusqu’au 4 juin, des animations et des ouvertures exceptionnelles en présence des artistes auront lieu.
Une nuit historique
Cette Nuit européenne des musées consiste depuis plus de vingt ans à ouvrir des musées européens en soirée afin d’inciter de nouveaux publics, comme des familles ou des jeunes, à se rendre dans ces lieux de culture. En 2021, pour la première édition après l’épidémie, près de 1 000 établissements français avaient joué le jeu, attirant ainsi plus d’un million de visiteurs.
Pour la petite histoire
L’événement fondateur de cette Nuit européenne des musées est la Longue Nuit des musées de Berlin en 1997.
Léo Doré
