Maxi Flash : Opéra Celte, c’était beaucoup de travail. Pourquoi ce choix ?
Vincent Niclo : J’ai toujours aimé la musique celte. J’ai toujours eu l’envie de lui consacrer un album. Ce sont des musiques que je retrouvais dans des films, dans des séries sur Netflix et même dans des jeux vidéo. J’en ai beaucoup écouté. Celles qui pouvaient s’adapter à ma voix, je les ai mises de côté. Le but de cet album, c’est de mélanger deux univers : l’opéra et la musique celtique. Opéra Celte était un vrai pari pour moi. C’est un travail d’un an et demi.
Pour ce faire, vous avez été bien entouré !
C’est vrai. Pour être sûr d’aller dans la bonne direction dans cette aventure, je me suis entouré d’icônes de la musique celtique et bretonne. Je voulais avoir leurs avis pour être sûr de ne pas dénaturer ces grandes chansons. J’ai commencé par Borders of Salt de Dan Ar Braz. Après l’enregistrement, Dan Ar Braz m’a appelé pour me dire que j’avais donné un nouveau souffle à son titre. Avec Serge de Soldat Louis, nous avons chanté en duo son titre Fils de Lorient. J’ai enregistré chez lui, dans son studio, en Bretagne. J’ai aussi travaillé avec Martial Tricoche de Manau, avec qui nous avons repris La Tribu de Dana, qui fête sa 25e année d’existence cette année. Le fait qu’il ait accepté de collaborer avec moi pour ce rap-opéra, c’est vraiment la cerise sur le gâteau de l’album.
Pourquoi avoir fait le choix de chanter dans des lieux de culte ?
Selon les dires, mon répertoire serait adapté à des lieux de culte. J’ai essayé et j’ai adoré. Je ne pensais jamais faire ça, mais j’y prends un plaisir incroyable. Il y a vraiment une acoustique naturelle exceptionnelle. C’est un spectacle hors du temps pour moi. Il y a quelque chose de sacré qui se dégage.
L’info en plus
Vincent Niclo sera le mercredi 26 avril à l’Église Saint-Joseph de Colmar, le jeudi 27 avril à l’Église Saint-Maurice de Strasbourg, le jeudi 4 mai à l’Église Saint-Pierre et Paul d’Obernai, le vendredi 5 mai à l’Église Notre-Dame de Guebwiller, le vendredi 9 juin à l’Église Saint-Martin d’Erstein, le jeudi 29 juin à l’Église Saint-Michel de Soufflenheim et le vendredi 30 juin à l’Église Saint-Georges de Sélestat.
Léo Doré