Maxi Flash : Votre tournée est intitulée « Pour la dernière fois… ». Est-ce vraiment la dernière ?
C’est une tournée qui peut durer. Vous savez très bien comment sont les artistes. Ils annoncent la fin, ils savent qu’ils sont proches de la sortie, mais ils ne savent pas quand. On va dire que je suis proche de la dernière fois, c’est plus juste.
Pourquoi avoir choisi les églises ?
Et pourquoi pas ? Ce sont des salles magnifiques qui ont été imaginées par des gens qui avaient compris l’importance de la musique dans la vie des hommes. Cela permet à ces bâtiments de revivre un peu. Accueillir 800 à 1000 personnes contre 50 habituellement, ça redonne un peu de joie de vivre aux religieux. Je suis très heureux d’y chanter et de participer à leur résurrection. Dans ces églises, je suis à ma place.
En Belgique, vous commenciez vos concerts avec une musique de Bob Dylan. Est-ce que le programme sera le même en France ?
Quelques détails seront différents, forcément, mais je commencerai toujours par une chanson de Bob Dylan qui s’appelle Ring Them Bells (sonner les cloches). Cette musique me permet de bien introduire le lieu dans lequel je chante. Je reprendrai aussi certains de mes succès, ceux qui conviennent le plus à l’endroit.
Ce n’est pas votre première fois en Alsace. Qu’en avez-vous retenu ?
Je connais bien la région, surtout à Noël. J’y étais encore en avril dernier, à Obernai. Lors d’une date précédente, je me souviens avoir discuté avec le curé du village de Still, dans la vallée de la Bruche, qui m’aime beaucoup. Il m’a demandé de jouer Le petit âne gris. J’ai décidé d’y ajouter un couplet spécial. Dans la musique d’origine, l’âne meurt à la fin, mais dans cette version, il revient à la vie par miracle. Cette chanson a même été reprise par des hommes d’église en Alsace-Lorraine.
L’info en plus
Quelques jours avant cette interview, Hugues Aufray est tombé dans les escaliers et s’est fracturé le poignet. Il a accepté de répondre aux questions de Maxi Flash depuis son lit d’hôpital.